Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne

Mali : la Défense reconnait la mort d’un «combattant» mineur

En marge d’un sommet Arique-France à Bamako, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a nié toute tentative de dissimulation. Le jeune garçon de 10 ans, avait été tué le 30 novembre dernier, lors d’une opération des forces française près d’Aguelhok.

ministre defense française jean yves Le drian troupes françaises operation serval

Des soldats français de l’opération Barkhane, déployés au nord Mali, ont tué, fin novembre un combattant «qui s’est avéré être un mineur» a reconnu, samedi le ministère de la Défense. En admettant cette mort, en marge du sommet Afrique-France de Bamako, Paris cherche sans doute avant tout à éviter qu’une polémique n’entache cette réunion, précisément axée sur la sécurité.

Vendredi, Jeune Afrique, avait affirmé que des troupes françaises avaient ouvert le feu et abattu un enfant de 10 ans lors d’une patrouille avant de l’enterrer à la sauvette. Pour l’hebdomadaire, cet incident pourrait être une bavure.

Selon le ministère français de la Défense, les événements se sont produits le 30 novembre lors d’une opération de Barkhane près d’Aguelhok, une ville de l’extrême nord Mali. «Un convoi logistique était en route. Nous avons repéré des guetteurs, liés à un groupe terroriste, qui étaient sur le point de poser un IED, une mine artisanale, explique-t-on. Pour protéger la vie de nos soldats, nous avons décidé de faire feu, avec nos moyens». C’est un hélicoptère qui s’est chargé d’attaquer le commando djihadiste. «Il faut savoir que les IED sont désormais le moyen d’action quasi-exclusif des terroristes. Cela tue beaucoup. Quelques jours avant, un convoi français avait été touché, et un soldat avait trouvé la mort», insiste une source au ministère.

»Au Sahel, «Barkhane» face à des djihadistes furtifs

«C’est un théâtre d’opération, une guerre avec des moyens de guerre», dit-on encore. Quant à l’enterrement rapide, il serait conforme aux procédures sur les théâtres. «Nous le faisons chaque fois», explique-t-on à la Défense.

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a, de son côté, nié tout volonté de dissimulation. «Une enquête de commandement a été ouverte dès le 16 décembre quand j’ai su que la victime était mineure. J’en attends les résultats et je prendrai alors les décisions nécessaires». Dans la foulée, la décision d’ouvrir une enquête sur les circonstances de cette mort avait été rendue public, sans toutefois préciser que la victime était un enfant.

Dans un communiqué, les autorités françaises affirment que la victime était l’un des guetteurs employé par les terroristes. «Il existe des enfants-soldats», rappelle une source. Selon Jeune Afrique, qui a pu consulter le rapport d’une réunion de l’Onu, des officiers français avaient déjà reconnu avoir abattu un mineur. D’après la famille de la victime, qui vit dans un village voisin, le jeune garçon, Issouf, âgé de 10 ans, n’était qu’un gardien d’ânes.

Source: lefigaro

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance Les plus bas prix du Mali Acheter à bas prix au Mali Achat terrain à Bamako Terrain à vendre Bamako Immobilier titre foncier TF à Bamako ORTM en direct, RTB en direct RTN tele sahel niger ne direct