Amnesty international appelle les autorités de transition à donner suite à l’enquête ouverte sur la mort de 18 personnes, tuées lors des manifestations contre IBK.
Dans son rapport intitulé “Tuées, blessées et oubliées ? Justice pour les personnes tuées lors de manifestations et du coup d’État au Mali”, Amnesty international demande aux autorités maliennes d’établir la vérité sur la mort de 18 manifestantset passants entre mai et août 2020.
L’ONG de défense des droits de l’homme réclame que les responsables présumés de l’homicide soient traduits devant la justice.
Des victimes du coup d’État?
Dans le rapport publié ce vendredi (23.04), Amnesty international déclare avoir recueilli des informations sur les cas de quatre personnes tuées par balle pendant le coup de force militaire. Ce qui contredit la version de l’armée qui avait déclaré que le coup d’Etat s’était déroulé sans effusion de sang.
Ramata Guissé, directrice exécutive d’Amnesty international au Mali, dénonce la lenteur dans l’ouverture des enquêtes.
Source: dw