Au titre de l’année 2019, la Banque mondiale renforce son appui budgétaire général au Mali en accordant une enveloppe globale de 250 millions de dollars US (environ 146,75 milliards de F CFA) au titre de l’année 2019. Ce qui dénote que le taux d’appui habituel de la Banque mondiale se verra multiplier par six.
L’information est tombée le mardi 16 avril. La convention a été signée à l’issue d’une réunion de haut niveau entre le ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé et le vice-président Région Afrique du Groupe de la Banque mondiale, Hafez Ghanem, en présence du ministre de l’Energie et de l’Eau et l’ambassadeur du Mali à Washington, Mahamadou Nimaga. Elle s’inscrit dans le cadre des Réunions de Printemps 2019 du Groupe Banque mondiale et Fonds monétaire international.
Pour appuyer le gouvernement malien, dans le cadre de sa Politique nationale de développement quinquennal en vue, la Banque mondiale a accordé à notre pays, pour l’exercice 2019, une enveloppe budgétaire de 250 millions de dollars US (environ 146,75 milliards de F CFA). C’est pour financer les secteurs de l’énergie et de l’économie numérique, qui figurent parmi les principaux axes stratégiques du nouveau plan de développement du Mali « CREDD 2019-2023 ». Ces secteurs étaient au cœur des discussions entre le gouvernement malien, représenté par son ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé, et une délégation de la Banque mondiale, conduite par le vice-président Région Afrique du Groupe BM, Hafez Ghanem.
Après un passage en revue succincte de la situation macroéconomique et politique du Mali, le ministre Boubou Cissé a dégagé les principales priorités du gouvernement malien en matière de développement pour les cinq prochaines années. Au nombre de ces priorités, figuraient, au titre de l’année 2019, les secteurs de l’énergie et de l’économie numérique, qui sont parmi les principaux axes stratégiques du nouveau plan de développement du Mali « CREDD 2019-2023 ». Ainsi, ces deux secteurs ont été au centre des discussions entre les deux parties.
Selon Dr. Boubou Cissé, l’amélioration du secteur de l’énergie, à travers la diversification des sources production (mix énergique) et les reformes à engager pour améliorer la gouvernance de la société EDM-sa se posent aujourd’hui en enjeux majeurs pour Mali.
Ensuite, l’essor du secteur de l’économie numérique (digitalisation de l’administration et des services de l’éducation) constitue à son tour un axe stratégique prioritaire. L’objectif visé est de rationaliser les dépenses publiques, accroître les recettes et moderniser les conditions d’accès à toutes les couches sociales à l’éducation.
En faveur des réunions de printemps 2019 du Groupe Banque mondiale-Fonds monétaire international, le ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé, et sa délégation ont rencontré les autorités de la Banque mondiale dans le cadre des discussions sur le suivi de la mise en œuvre des réformes sectorielles présentées par les autorités maliennes. C’est relatif à la nouvelle série d’appui budgétaire général (ABG).
Les deux parties ont convenu d’œuvrer à l’affermissement des reformes encours concernant le secteur de l’électricité ; à l’amélioration du programme de subventions des intrants agricoles, le capital humain et la gestion foncière. Des nouvelles reformes sont en vue dans le domaine des finances publiques, de la Bonne gouvernance, de la santé et de l’éducation.
A cette occasion, les partenaires de la Banque mondiale se sont engagés à soutenir davantage les efforts du gouvernement malien. Ce, en multipliant par six le niveau de son ABG au Mali en accordant une enveloppe budgétaire d’un montant de 250 millions de dollars US (soit environ 146,75 milliards FCFA) au titre de l’année 2019. Une partie importante de ce fonds sera consacrée à la restructuration des secteurs énergétique et numérique.
Amaye Maki
LE POINT DU MALI