Pour n’avoir pas perçu leurs per diem de sécurisation du second tour des élections législatives, les militaires dénoncent le mépris de la héirarchie et exigent d’urgence le règlement de leur dû.
La tension monte au sein de la grande muette pour non-paiement de perdiem de sécurisation des élections législatives conformément à la lettre du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, adressée aux Gouverneurs de région, fixant la prise en charge des éléments déployés dans leurs circonscriptions.
Le taux de Cinq mille francs CFA par jour et par élément, requis par le ministère n’est pas respecté à la lettre.
Les militaires relevant du Centre opérationnel de Ségou sont ignorés dans leur droit, selon nos informations. Cette situation concerne les postes de Macina, Monitebougou, Diafarabé, Téninkou, Djoura, Nampala (attaquéss entre temps par les terroristes), Diabali, etc.
C’est déplorable que des militaires puissent mener cette mission de sécurisation dangereuse, jusqu’à la frontière burkinabè, au péril de sa vie sans que le moindre per diem de sécurisation des élections ne leur soit pas payé.
Les nerfs sont surchauffés et les intéressés menacent de monter au créneau si rien n’est fait promptement. « Nous demandons que ces perdiem soient payés », exige un militaire dans l’anonymat et sous un ton péremptoire.
Madick Niang pour Malizine