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Mali : crainte d’une partition du pays

La Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) a dénoncé mardi 18 février 2014, une tentative de scission du pays par une partie de la communauté internationale et appelle le gouvernement à ne pas céder aux pressions et au chantage.

Terroristes jihadistes Mourabitoune Azawad

 

 

« Kidal, Tombouctou, Gao sont et demeurent des régions administratives du Mali et (…) il n’a jamais été question ni d’autonomie, ni d’autodétermination », indique le CSTM dans une déclaration parvenue à maliactu.

Pour ces syndicalistes maliens, il urge de barrer la route aux « complicités sournoises d’une frange de la communauté internationale au dessein tout aussi malveillant qu’égoïste et dont la visée inavouée est la partition du Mali et cela pour des raisons géostratégiques et économiques ».

Elu en août 2013, le président Ibrahim Boubacar Keita, vient de donner son accord pour un dialogue inclusif avec les groupes armés qui occupaient le nord du pays, notamment les indépendantistes du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).

Sous l’égide de la mission des Nations Unies au Mali (Minusma), un programme de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR) des groupes armés est en train d’être ficelé. Selon la presse malienne une réunion à huis clos a réuni le 14 février 2014 à Bamako, les différentes parties, qui ont aussi fixé une nouvelle rencontre à la fin de ce mois.
Selon un document de la Minusma, le programme DDR, sera précédé d’un programme de cantonnement des groupes armés dont le mode opératoire est actuellement en discussions entre les parties.

Au niveau international, les offres de médiations se multiplient. Le président burkinabé, Blaise Compaoré qui faisait jusqu’ici les bons offices entre les deux parties a disparu de la scène pour laisser la place à des personnalités comme le souverain marocain, Mohamed VI, qui séjourne d’ailleurs au Mali, première étape d’une tournée qui doit ensuite le mener en Guinée et au Gabon.

Avant sa venue, au Mali, le roi Mohamed VI avait reçu fin janvier 2014, une délégation du MNLA, une audience qui selon les autorités du royaume chérifien entrait dans le cadre des « efforts soutenus et permanents de Sa Majesté le Roi, en vue d’instaurer durablement la paix et la stabilité dans ce pays frère et de contribuer à un règlement de la crise malienne ».

Au niveau des pays engagés dans la résolution de la crise malienne, tous soutiennent publiquement la souveraineté de l’Etat malien.

Mais certains segments de la société malienne soupçonnent une volonté de certains acteurs de nourrir le rêve d’une scission du pays entre un Sud et Nord qui regorgerait de richesses naturelles, notamment le pétrole. Un schéma qui rappelle la création récente du Sud Soudan.

L’Algérie, première puissance économique et militaire du Sahel et la France dont l’intervention armée a permis de libérer le nord, sont accusés d’avoir trop de sympathie pour les indépendantistes.

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