«Nous n’avons pas de problème communautaire, c’est fabriqué ailleurs et des hommes sont instrumentalisés au nom de l’islam tantôt, au nom des ethnies… pour distraire nos gouvernements. Nous avons décidé de ne plus être distraits, de nous consacrer sur la contradiction principale : lutter pour la paix des populations, leur donner la sécurité physique, alimentaire, éducationnelle, sanitaire et autres parce que sans sécurité, il n’y a pas de démocratie. La démocratie vient après la sécurité. Nous n’avons pas voulu, le Mali et le Burkina Faso, faire comme dans d’autres pays où pendant 20 ans on a organisé des élections et puis un jour les partenaires ont décidé de partir et on voit les populations s’agripper aux trains d’atterrissages des avions pour quitter leur pays, les dirigeants étant partis avant» !
Source : Sidwaya (quotidien burkinabé)