Le Bénin de Boni Yayi a fait savoir qu’il acceptait de l’accueillir. Mais le capitaine Amadou Haya Sanogo n’entend pas accepter cette invitation présidentielle pour le moment.
Après François Bozizé, l’ancien président centrafricain, c’est au tour d’Amadou Haya Sanogo, le capitaine putschiste malien (photo), de se voir offrir un « exil doré » au Bénin. « Après ses multiples interventions dans le processus électoral, le Canada et les États-Unis ne sont pas rassurés par sa présence au Mali, commente Nassirou Bako Arifari, le ministre béninois des Affaires étrangères. Notre objectif est de soutenir ce pays et d’apporter notre contribution aux efforts de la France et des partenaires au développement. » L’« invitation » exaspère le capitaine Sanogo, tombeur d’Amadou Toumani Touré en mars 2012. Bien sûr, il évite de s’exprimer publiquement sur ce sujet, mais en privé il se lâche : « Je ne connais pas ce monsieur et ne lui ai rien demandé ! » lance-t-il à propos du président Boni Yayi. On peut raisonnablement en déduire que s’il est un jour contraint à l’exil, ce ne sera pas au Bénin
Source: Jeune Afrique