C’est une position qui va forcément engendrer beaucoup de réactions.
Dans un geste fort en faveur des valeurs culturelles et morales du pays, le gouvernement malien a pris la décision de criminaliser l’homosexualité.
Cette nouvelle loi, longtemps réclamée par une frange importante de la population, interdit non seulement les relations homosexuelles mais aussi toute promotion ou apologie de celles-ci.
La sauvegarde des valeurs culturelles au cœur de la loi
Lors de l’annonce officielle, le ministre de la Justice, Mahamadou Kassogué, a souligné la volonté du Mali de défendre ses valeurs traditionnelles.
Selon lui, cette loi vise à protéger le socle moral et culturel malien face à des pratiques perçues comme étrangères et déviantes.
« Le Mali est un pays avec des valeurs profondes et enracinées dans la culture africaine. Cette législation est une réponse à une demande sociale pour préserver notre identité. »
Des sanctions pénales strictes
Pour garantir le respect de cette nouvelle législation, des sanctions pénales sévères sont prévues pour toute personne reconnue coupable de contrevenir à la loi.
Les détails exacts des peines n’ont pas encore été précisés, mais elles pourraient inclure des amendes significatives ainsi que des peines de prison.
Cette fermeté traduit la volonté de l’État malien de maintenir une ligne rigide sur le sujet.
Un débat qui divise la communauté internationale
La criminalisation de l’homosexualité par le Mali risque de raviver les tensions avec certaines organisations internationales de défense des droits humains, qui voient dans cette loi une violation des libertés individuelles.
Toutefois, les autorités maliennes insistent sur le fait que cette décision répond avant tout à un besoin interne de préserver l’unité sociale et les coutumes nationales, indépendamment des opinions externes.
Faut-il le rappeler, la population malienne, majoritairement conservatrice, semble favorable à cette mesure.
Pour beaucoup, cette loi représente une victoire dans la préservation des mœurs et de la moralité publique.
Plusieurs leaders religieux et communautaires se sont exprimés pour soutenir cette initiative, y voyant un rempart contre ce qu’ils qualifient de « déviances importées ».