Jean-Marc Ayrault et son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier entament ce lundi 2 mai une visite de deux jours au Mali et au Niger. Les deux chefs de la diplomatie sont arrivés à Bamako dimanche soir. Ils se rendront ensuite à Gao puis à Niamey. Objectif de ce déplacement conjoint, le troisième du genre : montrer que l’Europe, l’Allemagne et la France partagent le même intérêt à stabiliser la région.
Au menu de cette première journée, un entretien avec le président malien IBK. Il était prévu dimanche soir mais a dû être déplacé suite à l’arrivée tardive des ministres à Bamako. Un pneu de leur avion a éclaté au décollage à Berlin. Résultat, trois heures de retard et un programme officiel quelque peu bousculé.
Les deux chefs de la diplomatie s’entretiendront aussi dans la matinée avec les ministres chargés des questions de réconciliation et de décentralisation. Un des objectifs affichés de ce voyage est en effet de soutenir le processus de paix et l’accord signé il y a presqu’un an.
C’est dans cet esprit-là que les deux hommes rencontreront à Bamako puis à Gao les représentants de la Minusma, de la mission de formation européenne et de la force Barkhane.
La lutte contre le terrorisme, le développement et les questions migratoires seront aussi à l’ordre du jour de l’étape de mardi au Niger.
Par ce déplacement, l’Union européenne confrontée de manière inédite ces derniers mois au terrorisme et à un afflux massif de migrants, affiche ses ambitions communes au Sahel. Une Europe incarnée par le duo franco-allemand Ayrault-Steinmeier comme c’était déjà le cas il y a quelques jours en Libye.
