Les hommes du Commissariat de Moribabougou mettent hors d’état de nuire un redoutable gang de braqueurs écumant la Commune de Moribabougou et ses environnants, un ouf de soulagement pour les populations.
Suite au braquage à main armée survenu dans la nuit du 18 mars 2020 aux environs de 21 heures, près du marché de Titibougou, un des braqueurs en voulant tirer sur sa victime, une dame répondant au nom de A.S pour la déposséder de sa moto, a par maladresse raté sa cible, pour ôter la vie de son acolyte F.S.
Ainsi, en collaboration avec la famille endeuillée, après avoir rassemblé les pièces du puzzle, les éléments de la Brigade de Recherches du Commissariat de Moribabougou ont alpagué à Sangarébougou un individu M.D alias Papi, en possession d’un Pistolet Automatique de fabrication artisanale.
Interrogé sommairement sur la provenance de l’armée, il déclara qu’elle est la propriété de son père du nom de A.D. Celui-ci à son tour interpellé et interrogé a sans détour reconnu être le propriétaire de l’arme.
Cependant une perquisition domiciliaire a permis de découvrir un second Pistolet Automatique de fabrication Italienne, avec un chargeur garni de 12 cartouches.
Interrogé sur l’assassinat du nommé F.S, le nommé Papi fait la déclaration suivante : « Dans la nuit du 18 mars, j’ai dérobé le Pistolet automatique de mon père pour le remettre au duo M.D alias Warani et F.S pour une opération. Quelques heures après, le nommé Warani est revenu m’annoncer que le nommé F.S a été victime d’un accident de la circulation routière. Avant de se volatiliser, il a envoyé un enfant, pour informer les parents de F.S pour les mêmes faits. »
Par la suite, avec la collaboration du nommé M.D alias Papi, la Brigade de Recherches a déniché le nommé M.D alias Warani, en possession d’un troisième Pistolet Automatique de fabrication artisanale, avec un chargeur garni de 04 cartouches, deux motos Djakarta, des téléphones portables et divers butins.
Interrogé, ce dernier reconnu les faits qui lui sont reprochés et dénonça ses complices, qui de fil à aiguille furent mis au gnouf.
Ce sextuor malveillant qui avait installé une certaine psychose au sein des paisibles citoyens croupit à présent dans la garde-à-vue du Commissariat de Moribabougou, avant leur déferrement devant le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune I du District de Bamako, aux fins de droit.
Source : Pape 5 étoiles