Le camp a été remis mardi aux forces militaires maliennes, avant le transfert de Ménaka et Gao cet été.
La base de Gossi a fermé. Mardi, un sixième et dernier convoi a quitté le camp et Barkhane a franchi une étape dans son désengagement. L’emprise avait été ouverte par l’armée française fin 2018 pour lutter plus efficacement contre les forces djihadistes qui tentent d’accaparer le cœur du Sahel depuis une décennie. Mais en février, faute de perspective politique avec la junte au pouvoir à Bamako et malgré l’insécurité persistante dans la région, le président Emmanuel Macron a annoncé la fin de l’opération militaire au Mali. «Gossi sera une étape importante dans la réarticulation», avait lancé fin mars le chef d’état-major des armées, le général Burkhard, en visitant la base.
«Même si vous avez l’impression de fermer quelque chose, le combat continue», avait-il ajouté pour mobiliser des soldats confrontés à des incertitudes. Le retrait français laisse le champ libre aux groupes terroristes ou à l’influence des mercenaires russes du groupe Wagner. L’État malien n’y est toujours pas présent…Lire la suite sur lefigaro.fr