Malgré le fait que les militaires français se préparent à quitter définitivement le Mali, ils continuent à commettre des crimes contre les civils. Comme ce qui s’est passé à Adior le 17/04/2022 vers 2h du matin, des militaires français de l’opération Barkhane ont enlevé 5 personnes.
Une situation similaire s’est produite auparavant, quand une femme a été « neutralisée » par les soldats de la force Barkhane à Gossi dans le nord du Mali, lundi 18 octobre 2021, c’était une mission de reconnaissance dans une zone où des éléments d’un groupe armé terroriste avaient été détectés.
Lorsque « deux individus à moto » ont d’abord été « détectés », précise le communiqué ajoutant « qu’à la vue des soldats français», les deux individus ont « abandonné la moto et se sont repositionnés dans un bois ».
Quatre tirs ont été réalisés pour le stopper ce dernier, sans succès. L’individu s’est retourné vivement vers un soldat qui a appliqué un tir de neutralisation. Les soldats ont ensuite rejoint la position de l’individu neutralisé et découvert qu’il s’agit d’une femme », selon la même source.
Les forces françaises ont cru poursuivre un terroriste, mais ils ont mis feu sur un individu qu’il s’est avéré être une femme. Jusqu’à ce jour, aucun de ces actes cités n’a été puni par l’ONU. Reste à savoir pourquoi ?
Néanmoins, Après que le peuple malien a montré son sentiment anti-français,suivi par la fermeté du gouvernement actuel d’Assimi Goïta, appuyant sur la décision d’exclure toute présence française du pays, il semblerait que les forces françaises ont décidé de se redéployer progressivement au Niger, car pour la France, l’influence en Afrique est primordiale afin de maintenir la vie luxueuse des français grâce aux richesses du continent colonisé.
Le peuple malien a parfaitement compris cela, et est témoins de 10 ans d’exploitation des mines d’or par la puissance coloniale, ajoutant à cela, le combat des forces françaises contre le terrorisme n’a pas apporté de résultat pendant toute cette période, sans oublier les crimes commis par les forces françaises contre les civils.
Par ailleurs, la sécurité s’est améliorée depuis que les forces armées françaises se sont retirées de Gossi et les habitants sont heureux de les voir partir car aujourd’hui, aucune menace n’est présente.
Enfin, les habitants montrent leur gratitude envers les FAMa qui ont fait le travail nécessaire à combattre les terroristes avec une efficacité et professionnalisme.
Le témoignage d’un couple de villageois sur la région, a bien expliqué la situation avec la sécurité, avant et après le départ des troupes françaises et l’intervention des FAMa.
Le jeune couple a exprimé sa joie et dorénavant ils peuvent aller travailler pour subvenir aux besoins de leurs enfants. Alors qu’avant le départ des troupes françaises, tout était figé, et tout le monde était terrorisé, il explique le mari, « tout a changé maintenant, avant c’était la terreur on ne savait pas quand la mort aller frapper, nous sommes contents de les voir partir ».
Cependant, le couple n’est pas le seul témoin, car avant le départ des forces néocoloniales de Gossi, sur certains réseaux sociaux, des habitants se sont exprimé d’avoir entendu des explosions près de la base militaire de Barkhane à Gossi. Et selon les locaux, les forces de barkhane ont explicitement causé cette explosion afin de cacher certaines preuves et crée des confusions autour.
Finalement, le témoignage de ces habitant montre et prouve la négligence flagrante du groupe de Barkhane envers les civils.
Un changement de situation radical depuis le départ des troupes françaises, la population peut mener une vie normale et ne plus avoir peur des terreurs.
Pour conclure, les FAMa ont mené leurs combats contre les terroristes avec succès et professionnalisme. Ils sont désormais en charge de la situation et les gens se sentent plus en sécurité.
Grégoire Cyrille Dongobada, observateur militaire, chercheur en études politiques
Source: actuniger