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Mal élu, Ali Bongo réprime sans ménagement

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Le Palais du bord de mer, malgré son nom, n’a rien de bucolique. Le siège de la présidence gabonaise est une vaste et lourde bâtisse transformée ces derniers jours en citadelle défendue par une armada de bérets verts de la Garde républicaine, qui en interdisent l’accès sur un large périmètre, doigt sur la gâchette, bloquant la circulation sur une partie de la corniche de Libreville habituellement encombrée. C’est là, jeudi 1er septembre, dans ce Palais occupé pendant quarante et un ans par son père Omar Bongo Ondimba, que le président, nouvellement réélu dans le tumulte contestataire et les pillages, tente de surmonter l’une des pires crises de l’histoire récente de ce pays d’Afrique centrale. Le matin au réveil, les habitants avaient découvert une ville portant les cicatrices béantes des affrontements de la veille.

S’exprimant devant la presse, Ali Bongo Ondimba, 57 ans et les épaules carrées, a bombé le torse au lendemain des émeutes qui ont secoué la capitale Libreville – et aussi Port-Gentil, Lambaréné, Oyem et Bitam – dès l’annonce de sa réélection contestée. Le temps n’est pas à l’ouverture vis-à-vis d’une opposition formée notamment d’anciens caciques du régime, aujourd’hui regroupée autour de son ancien beau-frère, Jean Ping (73 ans), qui clame sa victoire et dénonce une élection frauduleuse.

« Nous rétablirons l’ordre, sans équivoque »

Malgré un résultat électoral suspect – pratiquement 100 % de participation – dans la province du Haut-Ogooué, le fief familial, qui lui fit emporter la mise face à Jean Ping, Ali Bongo Ondimba a vanté…
Source: lemonde

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