Dans une correspondance adressée au M5-RFP, les partis et regroupements de la Majorité présidentielle sollicitent une rencontre dans le cadre de la recherche d’une solution à la crise sociopolitique que connaît notre pays. Cette demande de rencontre intervient après deux grandes démonstrations de force du M5-RFP pour réclamer la démission du Président IBK. Après la mission de bons offices des émissaires de la CEDEAO, celle des partis de la majorité amènera-t-elle le M5-RFP à faire marche arrière ? Surtout que le régime est actuellement en position de faiblesse face à la contestation qui prend de l’ampleur. En attendant, les avis des internautes diffèrent sur le choix d’accepter ou pas cette main tendue de la majorité. C’est le sujet de votre Facebookan du jour !
Diallo Medi : il faut les rencontrer et les écouter. Cela ne veut pas dire que vous avez accepté leurs solutions. C’est le refus de les rencontrer qui constitue un acte antidémocratique.
Cheick Tidiane Tall : soyons favorables à leur demande et donnons-leur une dernière chance de se rallier au peuple. À défaut ils périront avec IBK et son régime. Nous sommes seulement ouverts à des négociations portant sur le départ du régime IBK.
Jean Jacques Kéïta : il faut les rencontrer. Sachez que le M5 a gagné. Et puis ne tirez pas trop sur la corde. Le M5 pourrait être le Balai national du Burkina. Mais qu’aucun de vous n’accepte une proposition de poste. En tout cas c’est une belle occasion d’être le gardien de la République.
Aicha Dicko : il faut accepter de les rencontrer et leur donner une bonne leçon de morale comme les gros bras.
Bamoye Kalil Maïna Césaire : si la lutte est bien pour le Mali, acceptez de s’asseoir sur la table est la meilleure manière en ce moment. Démarquez-vous des politiques qui sont dans le rang du M5. Ils ont tous géré ce pays en un moment donné. Le Mali est notre bien commun, protégeons-le.
Abdou Rachid Toure : il faut les rencontrer pour leur faire savoir davantage vos besoins et vos objectifs. Profitez de cette rencontre pour convaincre ceux qui tanguent déjà.
Red Mohamed Lamine : on dirait qu’ils ont compris la situation. C’était la moindre des choses au lieu de chercher à contre-marcher.
Yacouba Diallo : rencontrez-les. On n’est pas comme IBK. Il a refusé nos envoyés spéciaux vers Koulouba!
Saydou Dolo : moi je pense que c’est l’occasion pour le M5 de donner la lettre de démission à ces regroupements de la majorité qui veulent le rencontrer.
Fousseyni Toure : une bonne chose comme ils ont un accès direct à IBK, la lettre de démission lui serait remise. Les policiers feront économie du gaz lacrymogène.
Boubacar N’gaïdo : c’est bien de les écouter, ils n’ont pas d’arguments solides et leurs propres propos peuvent être utilisés contre eux.
Seydou Sangare : vive le M5 qui est en position de force. Exploitons cette faiblesse pour poser des conditions à remplir pour faire avancer le pays.
Alpha Oumar Dembo : ils n’ont rien à proposer. Préparez la prochaine marche si possible elle se tiendra devant Koulouba.
CiNè Diarra : restons vigilants, une rencontre oui, mais pas avec n’importe quelle marionnette du régime.
Robert Tembely : c’est ce que vous aviez refusé. Maintenant que vous êtes en position de faiblesse vous recherchez à rencontrer le M5. Peureux que vous êtes, ayez la sagesse de les rencontrer pour des solutions et propositions pouvant aboutir à un apaisement.
Blacksmith Seydou : ils ont abandonné les intoxications et intimidations ; donc ils veulent maintenant négocier! Le ridicule ne tue plus au Mali.
Yoro Bolly : bonne idée. Le M5-RFP pousse le gouvernement à s’activer pour trouver des solutions de sortie de crise.
El Hadj Mamadou Thiam : ne rencontrez personne. Ils sont tous aveuglés par leurs intérêts personnels. Sinon nous savons tous que ça ne va pas dans le pays.
Ibrahima Samake : ce système est la source de notre malheur. Ils finiront mal. Nous voulons un Mali prometteur!
Moussa Keita : rencontrez-les et dites-leur de choisir le camp du peuple, le camp de la vérité. Ils sont responsables du grand gâchis du pouvoir d’IBK. Ils seront responsables devant l’histoire de la trahison du peuple. Jamais l’intrusion de la famille du président n’a atteint un tel niveau au Mali.
Abou Habiba : je remercie d’abord M5 RFP d’avoir mis la pression sur le gouvernement. Aussi de réclamer beaucoup de choses, car rien ne va dans notre pays. Je demande aux dirigeants du M5 RFP d’écouter les partis et regroupements politiques.
Blonba Maliba : ils ont quoi à proposer. Ils veulent soutenir ce régime corrompu. On peut les rencontrer. Ils n’auront pas gain de cause, car notre seul mot d’ordre BOUA BA BILA. Et on va s’entendre sur le reste après.
Papajerome Le Sage : ils sont dans la majorité, parce qu’ils soutiennent le Président ; d’où l’appellation les partis de la majorité.
Il n’y a rien de cohérent en acceptant de les rencontrer puisque vous avez refusé de rencontrer le président qui lui seul vaut mieux que tous les partis.
Moh Youssouf : il faut les écouter d’abord s’ils sont raisonnables. Et profiter de cette rencontre pour présenter la lettre de démission au président.
AbdoulBaki Mohamed : montrez-leur que le peuple est dans la rue et non dans les institutions. C’est le peuple qui a créé les institutions à travers le référendum de 91. Tout pouvoir est l’émanation du peuple, donc ce que le peuple demande est un ORDRE à exécuter.
Abdou Koné : cette demande doit être acceptée. L’occasion de les écouter, leur expliquer en retour les motivations de cette prise de position qu’est la demande de départ du président de la République et de son régime.
Moussa Doucoure : nous sommes le gardien de la République, je suis d’accord pour la rencontre. Mais le mot d’ordre de la lutte ne doit pas être changé ni modifié. La lutte continue jusqu’à la démission du Président de la République.
INFO-MATIN