Désarmés depuis en octobre 2019, des ex-rebelles dans la région de Mopti présents pour deux options : leur réintégration et leur réinsertion dans l’armée, sont abandonné plusieurs mois sans soutien à Soufouroulaye.
Selon nos investigations c’est depuis 16 octobre 2019 que les ex-rebelles ont été désarmés au Camps des Jeunes de Soufouroulaye dans la région de Mopti, en présence du premier ministre Boubou Cissé et la commission de cadre à la phase de rattrapage du processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR) et aussi le coordinateur Mr Dicko et la Minusma a été témoin pour leur désarmement.
Contacté par Nordsudjournal, notre interlocuteur ex-rebelle explique que « tout juste après nous avoir désarmé, ils nous donnaient 30 000 francs CFA chaque fin du mois par intermédiaire des ex-combattants et seulement pendant trois mois ». Il ajoute « nous étions-là pour deux options : dans un premier temps réinsertion et dans un second temps réintégration. En effet, nos compatriotes qui ont opté pour la réinsertion sont immédiatement équipés et ils sont partis.
Cependant « nous qui avions opté pour l’intégration, nous sommes au nombre de 292, dans un premier temps, on ne nous avait rien dit, mais quelques semaine plus tard nos dirigeants sont venus chercher 99 personnes et après leur visite médicale à Sévaré, 46 personnes sont laissées au profit de 53 autres.», souligne-t-il. « Et depuis ce moment nous qui étions restés, nous sommes toujours là sans soutien, ni médicament, ni vêtements sans rien. Sauf qu’ils nous donnent à manger et c’est tout », a-t-il déploré.
« Nous avions entendu plusieurs fois sur les radios (non citées) une information selon laquelle, nous, les ex-rebelles nous avons tous repris la fonction avec les Forces Armées Maliennes, ‘’mais c’est faux’’ », a-t-il infirmé. « Nous, nous sommes délaissés il y a 9 mois de cela », a-t-il déclaré.
Rappelons que, le jeudi 18 juin dernier, le camp Abdoulaye Soumaré de Kidal a servi de cadre à la phase de rattrapage du processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR) des anciens combattants au sein des forces armées maliennes. Au moins 22 ex-combattants ont été réintégrés.
Jack Dzaku
NordSud Journal