Selon nos informations, le fils du guide spirituel des Ançars, Ahmed Tidiane Ousmane Madane Haïdara a rendu visite, le 1er octobre 2024, à Samba Coulibaly, président du Parti nouvel espoir pour le Mali (NEMA), détenu à la Maison d’arrêt de Dioïla. Le Président du NEMA a été placé sous mandat de dépôt, le 24 juin 2024, avec 10 autres leaders politiques par le tribunal de première instance de la commune V du district de Bamako pour « atteintes à la sureté de l’Etat et trouble à l’ordre public ».
Dans le cadre de l’humanisme et de la fraternité, ajoute notre source, le fils du guide spirituel des Ançars Ahmed Tidiane Ousmane Madane Haïdara est allé rendre visite dans la prison de Dioïla à Samba Coulibaly, président du Parti nouvel espoir pour le Mali (NEMA). C’était le mardi 1er octobre dernier. Occasion pour le religieux de réconforter son moral et de lui témoigner toute sa sympathie.
Cette visite intervient après trois mois d’épreuve vécue par Samba Coulibaly et ses coaccusés. « Le déplacement tardif de Ahmed Tidiane Ousmane Madane Haïdara sur Doïla s’explique par le fait que les proches, amis, camarades et parents espéraient sur un dénouement de l’affaire. Et que les détenus politiques allaient recouvrer leur liberté. Aujourd’hui, le constat est autre d’où cette visite à Dioïla. En clair, la solidarité, la mobilisation et les négociations ne faiblissent pas pour la libération des 11 hommes politiques », révèle notre source.
Les Parties signataires de la déclaration commune du 31 mars 2024 exigent des autorités en place, l’abandon pur et simple des poursuites contre les responsables politiques arrêtés et détenus. D’autres responsables politiques non membres de cette coalition réclament aussi la libération des hommes politiques emprisonnés pour faciliter la réconciliation nationale.
A rappeler que parmi les responsables politiques arrêtés figurent Moustapha Dicko et Yaya Sangaré de l’ADEMA PASJ, Moulaye Haïdara du PDES, Mamadou Traoré du Parti UNION, Samba Coulibaly, président du Parti nouvel espoir pour le Mali (NEMA) entre autres.
A. Sogodogo
Source : Le Républicain