Le 11 septembre 2018, des actes d’une violence inimaginable se sont déroulés dans un centre d’accueil pour immigrés situé au préside occupé de Sebta, à environ 40 kms de Tétouan suite à un léger accrochage verbal entre une ressortissante algérienne et un clandestin camerounais.
Suite à quoi, des agents des services de renseignements algériens, postés dans cette ville marocaine spoliée, se sont transformés en cheville ouvrière d’affrontements armés entre des ressortissants algériens et des Marocains qui tentaient de défendre des immigrés issus de l’Afrique subsaharienne.
Il est notoirement connu que les agents des services de renseignement algériens tentent, depuis belle lurette, de semer, dans cette ville occupée de Sebta la terreur parmi les immigrés clandestins a des fins de déstabilisation du Maroc et de briser l’excellence des relations hispano-marocaines.
C’est ainsi qu’ils sont passés à l’acte en déclenchant, une nouvelle fois, des affrontements dans un centre d’accueil, faisant des blessés parmi les pensionnaires en incitant des mineurs algériens à s’attaquer aux immigrés d’origine camerounaise, les obligeant à se réfugier auprès de Marocains, également pensionnaires de ce centre pour sauver leur peau.
Face à l’ampleur de la violence faisant rage dans ce centre d’accueil pour immigrés, suite à l’implication d’autres immigrés clandestins, la police de la ville, appuyée par des éléments de la police nationale, est intervenue pour mettre fin à ces affrontements avant que la situation ne dégénère et que la violence ne se propage aux environs du centre et aux autres quartiers de la ville marocaine spoliée.
Il ressort que ce crapuleux acte dirigé par les services de renseignement algérien n’est que fioritures dont le but ultime est de semer le chaos afin d’obliger les autorités de ce préside de Sebta à expulser les pensionnaires marocains du centre d’accueil vers le Maroc afin d’asseoir leur mainmise sur cet établissement et sur tous les réseaux de trafic d’émigration clandestine.
En fait, et ce n’est qu’une vérité de la palisse, les autorités du préside occupé sont bien au courant des manigances des services de renseignement algériens et de leurs tentatives de semer le désordre à Sebta, d’autant que ce n’est pas la première fois que les services de renseignements algériens ont, en effet, déjà poussé des mineurs marocains à quitter cette institution sous la menace et ne cessent, par ailleurs, de persécuter des immigrés issus des pays d’Afrique subsaharienne.
En réaction à ce triste évènement, nombre d’associations et d’acteurs politiques espagnols ont demandé aux autorités de leur pays d’intervenir pour empêcher les services de renseignement algériens de jouer avec la sécurité de la ville spoliée de Sebta.
La question qui brûle les lèvres et qui revient avec insistance : comment des membres des services de renseignement algériens ont-ils pu atteindre le préside occupé de Sebta, sans être débusqués par les forces de l’ordre espagnoles et leurs propres services de sécurité ?
Farid Mnebhi.