Deux magasins ont été pillés, jeudi soir, en marge d’un rassemblement sur les Champs-Élysées pour célébrer la victoire de l’Algérie lors de la Coupe d’Afrique des Nations. Au moins une personne a été interpellée par la police.
Deux magasins situés à proximité des Champs-Élysées à Paris ont été pillés jeudi soir par plusieurs dizaines de personnes en marge d’un rassemblement festif après la victoire de l’équipe de football d’Algérie lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), a constaté un journaliste de l’AFP.
Plusieurs milliers de personnes s’étaient rassemblées autour de 21 h sur la célèbre avenue parisienne pour célébrer la victoire des Fennecs sur la Côte d’Ivoire et donc l’accession de l’équipe en demi-finale de la CAN.
Peu avant minuit, des groupes s’en sont pris à trois magasins de motos situés sur l’avenue de la Grande-Armée tandis qu’à quelques mètres d’autres continuaient à faire la fête.
Gaz lacrymogène
Une fois la vitrine cassée, plusieurs dizaines de personnes ont pillé deux magasins, dont une enseigne Ducati, s’emparant des accessoires – casques, gants… – mais aussi de motos avant que les forces de l’ordre n’interviennent.D’autres vitrines ont été brisées et, quelque temps plus tard, peu avant 1 h, des échauffourées ont éclaté et les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène notamment autour de la place de l’Étoile pour repousser des groupes qui leur lançaient des projectiles.
Au moins une personne a été interpellée par la police, a constaté un journaliste de l’AFP. La tension est finalement retombée autour de 01 h 30 même si le concert de klaxons se poursuivait.
Dès la fin du match, la foule s’était retrouvée sur les Champs-Élysées dans un brouhaha de chants, de klaxons et aux cris de « One, two, three, viva l’Algérie ». L’avenue parisienne est le lieu où se retrouvent traditionnellement les supporters de foot pour les grandes victoires.
À Marseille quelque 6 000 supporters de l’équipe algérienne s’étaient aussi rassemblés sur le Vieux-Port dès le coup de sifflet final pour fêter la victoire et la police a dû faire usage de quelques grenades lacrymogènes pour contenir la foule.
Ouest-France avec AFP Ouest-France