La centrale, la plus grande d’Europe, a été prise début mars par les troupes russes, au début de leur invasion de l’Ukraine lancée le 24 février.
Depuis fin juillet, plusieurs frappes, dont les deux parties s’accusent mutuellement, ont visé le site, faisant craindre une catastrophe nucléaire et provoquant la semaine dernière une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU.
Une “catastrophe” à la centrale menacerait l’Europe toute entière, a averti lundi Volodymyr Zelensky en accusant l’armée russe de “bombarder les villes et communautés des environs” depuis ce site nucléaire.
Le dernier échange téléphonique entre les deux responsables remonte au 1er août.
Le président Macron, en vacances depuis le 29 juillet au fort de Brégançon (Var), avait alors salué la reprise des transports de céréales par mer depuis le sud de l’Ukraine, bloqués en raison de l’offensive russe.