Présidée par le secrétaire général du ministère des Affaires Religieuses et du Culte, s’est ténue dans la matinée du mercredi 5 décembre 2018 à la Maison des ainés, la cérémonie d’ouverture de l’atelier national d’échanges et de partage d’expériences en matière de prévention et de la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme. L’évènement a enregistré la présence du représentant d’Human Security Collective, M. Théophile Djedjebi et plusieurs autres personnalités.
Faut-il préciser que cet atelier a été organisé par l’antenne nationale du Mali, de la Cellule Régionale des Préventions de la Radicalisation et de l’extrémisme violent du G5 sahel en partenariat avec Humain Sécurité Collective.
Dans son discours d’ouverture des travaux, le Ségal Yehia dira que cet atelier permet de contribuer au démarrage des activités du comité de coordination et de suivi évaluation de la Politique Nationale de Lutte Contre l’Extrémisme Violent et le Terrorisme (PLCEVT). A cet effet, il a rappelé que le gouvernement du Mali a approuvé par décret N°2018-0197/P-RM du 26 février 2018, ce document et son plan d’actions 2018-2020. Selon lui, à cause de l’insécurité croissante et la prévalence des groupes armés, de terroristes et de groupes terroristes, des extrémistes, des groupes de trafiquants transnationaux sur son territoire, que le Mali fut amené à prendre un certain nombre de mesures, législatives, institutionnelles, administratives, opérationnelles et judiciaires pour endiguer ces phénomènes et les crimes y afférents.
Ces mesures, au regard de l’évolution actuelle des formes et manifestations de l’extrémisme violent et du terrorisme, dit-il, se sont avérées insuffisantes pour endiguer ces fléaux. C’est pourquoi, poursuit le Sécretaire Général du département en charge des Affaires Religieuses et du Culte, le gouvernement a élaboré un plan d’actions dans une perspective plus large afin de prévenir et combattre le fléau de l’extrémisme violent et du terrorisme.
Dans cette dynamique, il a affirmé avec conviction la détermination et l’engagement du gouvernement à renforcer ses capacités institutionnelles, administratives, organisationnelles et opérationnelles pour entre autres, empêcher la propagation des idéologies extrémistes violentes et traduire en justice les auteurs d’actes terroristes.
Avant de terminer, il a souligné que la mise en œuvre de la PLCEVTest assurée par le comité de pilotage, créé par décret N°2018-0485/PM-RM du 7 juin 2018. Ce comité est une instance d’orientation et de décision, placée sous l’autorité du Premier ministre.
Par Fatoumata Coulibaly
Source: Le Sursaut