La Journée mondiale de lutte contre le sida est organisée chaque 1er décembre dans le monde entier. Elle est le cadre de manifestations de soutien aux personnes vivant avec le VIH et elle commémore les victimes de maladies liées au sida.
«Solidarité mondiale et responsabilité partagée» ! C’est le thème de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida célébrée chaque année le 1er décembre. Une thématique qui nous rappelle une initiative américaine lancée il y a 17 ans. Il s’agit naturellement du Plan Présidentiel d’aide d’urgence des États-Unis à la lutte contre le sida (PEPFAR) !
A l’époque, le sida était une maladie mortelle dans de nombreuses parties du monde. Mais le PEPFAR a offert à de nombreux pays comme le Mali la possibilité de contrôler cette maladie pour laquelle il n’y a encore ni vaccin ni remède. Le PEPFAR travaille à travers des organisations maliennes partenaires qui fournissent des tests de dépistage du VIH, aident les personnes testées positives à suivre des traitements et à rester sous traitement jusqu’à ce qu’elles atteignent la suppression de la charge virale.
Ce qui cadre bien aussi avec l’esprit de la journée mondiale contre cette pandémie. En effet, comme l’a souligné un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis au Mali, «le 1er décembre, Journée mondiale du sida, nous nous souvenons de ceux qui ont perdu la vie, nous célébrons les progrès accomplis ensemble et nous nous réengageons à nouveau à œuvrer pour cette cause».
La suppression de la charge virale reste un indicateur clé d’un mode de vie sain avec le VIH. Les États-Unis ont contribué à sauver plus de 18 millions de vies dans le monde et ont empêché des millions de personnes d’être infectées au VIH. En collaboration avec nos partenaires dans 54 pays, «nous avons contribué à stabiliser une maladie qui fut une pandémie», a souligné le communiqué.
Au Mali, le PEPFAR exploite de nouvelles technologies innovantes. A titre d’exemple, l’application mobile pour Smartphones et tablettes eTracker (traçage électronique) élimine toute la paperasserie et donne aux agents de la santé un accès direct à la base de données nationale sur la gestion des cas de VIH au Mali.
En partenariat avec l’UNICEF, les États-Unis s’appuient sur les investissements des Nations unies pour l’achat d’appareils de dépistage qui permettent aux agents de la santé de faire des tests de dépistage du VIH au niveau des sites de soins. Au Mali, rien qu’au cours de l’année dernière (2019), le PEPFAR a presque doublé son investissement à plus de 9 millions de dollars par an, soit près 5 milliards de francs Cfa (4 940 469 000 CFA). En outre, il a étendu son intervention à 23 districts sanitaires et 101 centres de santé communautaire.
Les investissements au Mali à travers le PEPFAR et l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) renforcent les systèmes qui contribuent à promouvoir des soins de santé efficaces, efficients, résilients et durables. Au-delà du VIH, ces efforts permettent de mieux outiller les pays partenaires comme le Mali à améliorer des vies et à faire face à d’autres problèmes de santé comme la COVID-19.
Moussa Bolly
Source: Le Matin