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Lutte contre le terrorisme au Sahel : Le Niger appelle à une large alliance internationale

Le Conseil nigérien de Sécurité (CNS), présidé par le chef de l’Etat Mahamadou Issoufou, vient d’appeler «au renforcement de la coopération militaire dans le cadre du G5 Sahel et à la mise en place d’une large alliance internationale» pour lutter contre le terrorisme au Sahel, a-t-on appris mercredi de source officielle à Niamey.

 

Cet appel intervient deux semaines après la mort de 71 soldats nigériens le 10 décembre dernier dans une attaque d’une rare violence menée par plusieurs centaines de terroristes lourdement armés à bord de colonnes de véhicules et de motos, contre leur garnison près d’Inates, près de la frontière avec Mali. «Conscient de la nature globale de la menace terroriste, de ses ramifications internationales et de son projet politique qui vise à remettre en cause l’intégrité territoriale , les institutions démocratiques et républicaines choisies par le peuple nigérien ainsi que la sécurité des personnes et de leurs biens, le CNS réaffirme la nécessité d’une mobilisation régionale et internationale”, selon un communiqué diffusé mercredi par la radio nationale.   C’est dans cette optique que le Conseil a salué des alliés notamment la France, les Etats-Unis, la Belgique, l’Allemagne et l’Italie, pour leur contribution et leur aide au Niger, à combattre le terrorisme. Tandis que la présence des forces étrangères est l’objet de vive contestation au Sahel depuis la convocation par le président français Emmanuel Macron, le 13 janvier prochain à Pau (sud-ouest de la France), des d’Etat des cinq pays du G5-Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) pour «clarifier» leur position sur ce sujet.   Le Niger subit depuis près de cinq ans les attaques meurtrières des organisations terroristes dont les groupes armés et autres bandits qui contrôlent le Sud de la Libye depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, des groupes terroristes proches d’Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), d’Ansar Dine et d’autres mouvements basés dans le septentrion malien, et le groupe terroriste Boko Haram logé au Nigeria depuis 2009 qui sème la terreur dans la région de Diffa (extrême sud-est). A cela est venu s’ajouter depuis près de deux ans un nouveau foyer d’insécurité dans l’extrême sud-ouest du pays, au niveau de la région des “3 frontières” (Niger-Mali-Burkina Faso) entretenu par d’autres groupes terroristes qui mettent en péril la sécurité des personnes et des biens.
Sur le terrain, quatorze militaires ont été tués mercredi dans une attaque menée par des «terroristes lourdement armés» dans la région de Tillabéri, dans l’ouest du Niger, a annoncé jeudi le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. «Un convoi composé d’éléments de la gendarmerie et de la garde nationale escortant des équipes chargées de l’enrôlement électoral dans la commune de Sanam (département d’Abala) a été victime d’une embuscade tendue par des terroristes lourdement armés», selon le communiqué. «A l’issue d’une bataille acharnée (…) sept gendarmes et sept gardes sont décédés». L’ennemi, quant à lui, a subi de nombreuses pertes», assure le ministère, sans préciser leur ampleur. C’est dans cette même région de Tillabéri, que 71 soldats nigériens ont été tués le 10 décembre, la pire attaque depuis le regain des attaques en 2015 dans ce pays sahélien.

Source : El Moudjahid

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