Créer des outils de statistiques, observer et analyser la portée de la contrebande, basé sur l’étude du ramassage des paquets vides ,afin que le Mali mette en place des mesures efficaces pour éliminer le commerce illicite des produits de tabac, tel est le but de cette signature du protocole d’accord.
Dans son intervention, le DG de la SONATAM, a rappelé que c’est dans la perspective de la mise en œuvre de la convention-cadre de l’OMS que le Mali a ratifié la lutte antitabac le 19 octobre 2005. Le protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac, dit-il, a été ratifié le 17 juin 2016. De ce fait, argumente le DG Traoré, il est impérieux de disposer une méthodologie basée sur les normes et standards internationaux.
Selon lui, dans le cadre du respect de l’engagement du contrat de performance, la SONATAM a signé certaines conventions de partenariat avec les administrations publiques dans le but de renforcer le dispositif national contre le commerce illicite des produits du tabac pour la préservation des recettes fiscales de l’Etat. Une convention qui facilitera la collecte et le traitement des données statistiques sur les produits du tabac portant sur l’étude des ramassages de paquets de cigarettes vides.
« Ces données seront mises à la disposition du grand public et serviront aux décideurs publics de mieux connaitre le taux de consommation des cigarettes dans le pays et la part de produits de contrebande dans cette consommation » a-t-il souligné.
Pour sa part, le DG de l’INSTAT, a indiqué que sa structure a pour missions d’entreprendre des recherches et études sur les questions statistiques et économiques à la demande des administrations publiques et des entreprises. D’après lui, l’INSTAT est entièrement disposé à réaliser le travail que la SONATAM, lui a confié dans les règles de l’art à travers cette signature d’accord dont la mise en œuvre fera l’objet d’un suivi particulier de sa part.
Par Fatoumata Coulibaly
Source : Le Sursaut