Soucieux de la protection et de la promotion climatique, le Brésil et le Mexique ont procédé, le 15 octobre de ce mois, à la mise en œuvre du développement économique et politique de protection des valeurs climatiques, à travers des discussions avec les entreprises polluantes dans le but d’inciter celles-ci à adopter des stratégies de bas-carbone.
Ainsi décidés d’apporter de réduire le degré de pollution climatique que causent les entreprises, les deux pays ont enfin trouvé impératif de se lancer dans un projet servant à inciter les entreprises pollueuses à se fixer des trajectoires ambitieuses de diminution de leurs émissions de gaz à effet de serre, c’est-à-dire d’adopter leurs plans aux exigences climatiques.
Dans le cadre de la préservation climatique, ces pays connaissent des difficultés de concilier leur développement économique dû à la hausse de consommation énergique en termes d’urbanisation, d’essor des transports et du niveau de vie de la population. Il parait également crucial de noter que le Mexique n’a cessé, depuis 1990, d’accroitre sa consommation énergique qui est majoritairement d’origine fossile. Par conséquent, pour y apporter des solutions robustes face à cette problématique qui contribue au changement climatique, le Brésil et le Mexique se sont, d’ores et déjà, penchés sur la prise des mesures protectrices de climats, lesquelles ont rencontré l’adhésion des entreprises, en tant que sujettes actives dans le processus d’endiguer ces répercussions liées à leurs différentes manœuvres. D’autant plus qu’il ne s’agit pas d’astreindre celles-ci à adopter des stratégies de décarbonisation proposées, mais de les inciter plutôt à les mettre en place.
Dans ce cas de figure, elles pourront, pour l’atteinte de cet objectif même, s’appuyer sur l’expérience des deux structures françaises résolument déterminées en faveur du climat. Il s’agit de l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie (ADEME) et l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI). Au Brésil, les secteurs retenus dans le périmètre du projet concernent la production d’électricité, celle des ciments dont 30% des émissions de Gaz à effet de serre (GES) sont présumées être issues du secteur industriel du pays en 2012 et aussi de l’agriculture avec un tiers des émissions nationales de gaz à effet de serre en 2014.
Mamadou Diarra
Source: Le Pays