Le ministre de l’Economie numérique et de la Communication a procédé, le mardi 23 octobre, à l’inauguration de trois centres d’accès universel aux télécommunications et technologies de l’information et de la communication.
La Fédération nationale des artisans du Mali (FNAM), le centre Aoua Kéita et la Maison des jeunes de Bamako disposent désormais d’une salle informatique équipée. Chacune de ces structures est dotée de quinze ordinateurs connectés à un réseau Internet haut débit.
Entièrement financé par l’Agence de gestion du fonds d’accès universel (AGEFAU), lesdits centres de proximité multiservices et de pôle de développement numérique aident à la vulgarisation de l’outil informatique au niveau des collectivités territoriales. Ces centres viennent en complément de ceux de la Maison de la presse et de l’Union malienne des Aveugles.
Selon le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré, ce projet novateur se veut une réponse à l’enclavement numérique du pays. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’accès universel adoptée par le gouvernement. « A ce titre, explique le ministre Touré, le centre s’apprécie tel un incontestable vecteur de développement des secteurs dont l’impact est réel sur les domaines socioéconomiques prioritaires (….). »
Le gouvernement, à travers l’AGEFAU, s’est engagé dans un vaste programme de réalisation de soixante-sept centres d’accès universel à travers le pays pour un coût total de près de trois milliards de FCFA. Il s’agira, pour le département de la Communication, d’aller à la vulgarisation de l’outil informatique par la mise en place de dispositifs d’accès à Internet dans les secteurs productifs et les collectivités aux fins de rendre accessibles les télécommunications, les TICs, à tout le peuple malien, mais spécifiquement aux couches défavorisées.
Les responsables de la Fédération nationale des artisans du Mali, du centre Aoua Kéita et la Maison des jeunes de Bamako, les bénéficiaires, se disent satisfaits. Ils ont promis d’utiliser les machines à bon escient.
Abdrahamane Sissoko
Source: Le Pays