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Lutte contre la désertification Le ministre Housseini Amion Guindo procède au lancement de la campagne nationale de reboisement

La berge du fleuve de Niger (rive droite) a servi de cadre, le samedi 13 juillet, au lancement de la campagne nationale de reboisement au titre de l’année 2019. L’objectif vise à consolider les acquis dans le cadre du reboisement. Et à mobiliser toutes les forces vives de la nation autour des activités de la lutte contre la désertification. Le lancement des travaux a réuni les Partenaires Techniques et Financiers(PTF), les ONG et les associations.

 

Cette vaste campagne de reboisement prévoit la sensibilisation des populations sur l’importance de la préservation de la diversité biologique, de la lutte contre la désertification et les effets du changement climatique, la production de 23. 824.717 de plants (toutes espèces confondues), la collecte et le semis de 462.286 noix de rônier, la mise en place de 86.250 boutures, le reboisement de 34.925,7 ha (tous types confondus), la restauration de  16.470 ha de terres dégradées, la fixation de 453 ha de dunes et la régénération naturelle assistée de 22.610 ha, entre autres.

Dans son mot de bienvenue, le représentant du chef de quartier, Bréhima Sininta, a salué l’initiative des hautes autorités pour la lutte contre la désertification et les changements climatiques dans notre pays. L’occasion pour lui de demander aux jeunes de s’engager dans les activités de reforestation.

En outre, le maire de la Commune V du district de Bamako, Amadou Ouattara, est revenu sur l’importance de la plantation d’arbres dans le contexte actuel du Mali, marqué par l’avancée du désert et la dégradation des terres. Avant d’exprimer la volonté du Conseil communal d’accompagner le gouvernement dans sa mission de lutte contre la désertification.

Pour le ministre Housseini Amion GUINDO,  » à l’analyse objective de l’évolution des surfaces boisées au Mali, on constate une diminution drastique et continue du couvert végétal à cause de la coupe abusive du bois, du surpâturage, de l’orpaillage, de la persistance des feux de brousse et de l’occupation illicite des domaines forestiers classés et des aires de conservation de la biodiversité, entre autres« .

Les conséquences de ces phénomènes sont la disparition des forêts, de la faune, l’encroutement des sols, le comblement des bas-fonds, des lits des cours d’eau et la migration des populations, a-t-il fustigé.

Une perte annuelle de 100.000 hectares de forêts

A le croire, le Mali perd chaque année plus de 100.000 hectares de forêts du fait de ces fléaux. C’est pourquoi, sur les 32 millions d’hectares de forêts recensés au Mali en 2002, il ne reste actuellement qu’environ 17 millions, très insuffisants pour la formation de nuages pouvant provoquer des pluies utiles.

Face à ces menaces, a-t-il expliqué, le Mali s’est engagé dans plusieurs conventions régionales et internationales relatives à la préservation, à la reconstitution et à la gestion durable des ressources forestières et fauniques.

Par cet acte, notre Pays affirme sa volonté de contribuer à la lutte contre les effets néfastes du changement climatique.

Oumar BARRY

Source: l’Indépendant

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