Dans le souci de la protection de la faune et dans le cadre de la lutte sans merci contre le braconnage des éléphants dans le Gourma, le ministère de l’Environnement et son partenaire Wild Foundation ont opté pour l’utilisation des chiens détecteurs d’ivoire et d’armes. Une dizaine de gardes forestiers ont bouclé, vendredi dernier, leur première formation dans ce sens.
La session de formation des membres de la Brigade anti-braconnage sur les techniques d’utilisation, de dressage et d’entretien des chiens détecteurs a pris fin le vendredi dans les locaux de la Direction nationale des Eaux et forêts sous la présidence du ministre de l’Environnement, KEITA Aida M’BO. Initiée par le département de l’Environnement, de l’assainissement et du développement durable et son partenaire Wild Foundation, cette session de formation à laquelle ont pris part une 7 Gardes forestiers, visait à former les apprenants aux techniques d’utilisation des chiens pour la recherche de l’ivoire et à l’identification des délinquants dans la zone du Gourma. La session, qui s’est achevée sous la conduite des formateurs expérimentés, venus des Pays-Bas, constitue la première étape de formation cette Brigade anti-braconnage. Ce, d’autant plus que d’autres se poursuivront, dans les prochains jours, sur le terrain où les bénéficiaires mettront en pratique les connaissances acquises aux termes de leurs séances de formation.
La mise à disposition de ces chiens détecteurs d’ivoire vient ainsi renforcer le dispositif de lutte anti-braconnage mis en place par l’État avec l’appui technique et financier de Wild Foundation. Porteurs de la lourde et délicate mission de la protection du patrimoine faunique du Mali, la Brigade anti-braconnage ainsi mise sur pied est désormais garante des résultats attendus par l’utilisation de ces chiens qui est une première dans l’histoire de la protection, des éléphants dans notre pays. Voilà pourquoi le ministre KEITA Aida M’BO a invité les membres de la Brigade anti-braconnage à plus d’engagements sur le terrain afin d’anéantir le réseau de trafiquants d’ivoire qui sévissent au Mali et dans d’autres pays de la sous-région.
Par Mohamed D. DIAWARA
Source: info-matin