
L’Unesco se réunit pendant dix jours pour réviser sa liste du patrimoine mondial de l’humanité. Les travaux se déroulent dans une métropole turque désertée par les touristes après un nouvel attentat qui a fait 47 morts fin juin à l’aéroport international Atatürk.
Lors de son discours d’ouverture, la directrice générale de l’agence onusienne Irina Bokova a d’abord exprimé « la profonde sympathie » et « les condoléances » de l’Unesco au peuple turc.
Elle a affirmé que « la réponse (de la communauté internationale) doit être forte » face « aux extrémismes violents qui ciblent et manipulent la culture, et alimentent la peur ».
« Arme de guerre »
La responsable a évoqué non seulement les pertes de vies humaines, mais aussi les destructions des sites culturels de Palmyre ou d’Alep en Syrie ou de Mossoul en Irak. Le patrimoine mondial est attaqué « du Mali au Yemen » par le terrorisme, a-t-elle dit, « c’est une arme de guerre ».