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Lundi noir

Le lundi 06 novembre 2017 a été un lundi noir au Mali, avec au moins une dizaine de morts dont des civils. Tôt le matin à Soumpi, un véhicule militaire a sauté sur une mine à l’entrée du camp de Soumpi, faisant un mort et 3 blessés graves. Cette attaque s’est déroulée quand le Premier ministre était en visite dans la région de Tombouctou. Il a d’ailleurs dû reporter son déplacement dans le cercle de Nianfunké. Abdoulaye Idrissa Maïga voulait aller s’imprégner de l’état sécuritaire dans cette partie du pays et encourager les administrateurs. Tout cela en vue de la tenue des élections régionales de décembre prochain. 30 minutes après, entre Konna et Doro, au centre du pays, un convoi de la Minusma escorté par les Fama est tombé dans une embuscade. Le bilan est de 5 morts dont un militaire et 4 civils.  À Ansongo aussi, dans la région de Gao, un minibus a sauté sur une mine. Bilan : 4 morts, tous des civils. Les passagers partaient pour la foire hebdomadaire de Fafa. À Fatoma, un notable a été froidement assassiné chez lui. La dernière attaque de la journée s’est déroulée à Gossi. Bilan : 1 élément de la garde nationale tué, 1 autre blessé au bras.

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Soumpi, un défi 

5 blessés dont 1 grave, c’est le bilan d’une attaque contre les Fama à Tenenkou. C’était en représailles à la destruction d’une base jihadiste par les militaires maliens. C’était le mardi 07 novembre 2017. Loin de cette attaque, le Premier ministre est allé saluer les militaires maliens à Soumpi dans le cercle de Nianfunké. Vingt-quatre heures à peine après l’attentat perpétré contre un convoi de l’armée malienne dans la localité de Soumpi, située à trente-cinq km de Nianfunké, le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga est arrivé le 07 novembre 2017 à Soumpi à bord  de l’hélicoptère de l’armée de l’air TZ- 22H. Accompagné d’une forte délégation, il s’est rendu à la base de vie de la  SATOM où il  a eu droit à un briefing sur la situation de la zone par le comandant de GTIA Alfarouk, le colonel Dembélé. Les troupes, par la voix de leur commandement, ont remercié le chef du gouvernement de cette marque de considération. Le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga  s’est dit rassuré de ce qu’il a vu. La base a été récemment la cible d’un sabotage de plusieurs camions. À Tenenkou, les forces spéciales de la gendarmerie sont tombées dans une embuscade. Bilan provisoire : 1 blindé endommagé et 04 gendarmes blessés dont 1 grave. Les blessés évacués sur Macina ont finalement été transportés sur Ségou. Une mission de  la Minusma, quittant Douentza pour Gossi, a été victime d’une mine qui a explosé vers 12h52 minutes.    Bilan : 2 Casques bleus grièvement blessés. Pendant ce temps à Gogui, dans le cercle de Nioro, dans la région de Kayes, les hommes d’Ahmadou Kouffah, désormais sous ordres de Jama’at Nustra Al Islam wal Muslimin, prêchaient dans ce village sans être inquiétés.

Tombouctou pas calme

Nul n’ignore la vaste campagne de communication engagée par les groupes djihadistes depuis la mise en place de cette force de plus, le G5 Sahel. Attaques simultanées des convois des Nations unies, des institutions de la République, mais aussi la traque des bandits et autres coupeurs de route par les mêmes djihadistes. Pendant ce temps, les braqueurs imposent leurs empruntes sur les axes. Le mercredi passé, une délégation des droits de l’homme est attaquée par 2 individus sur l’axe Douentza-Bamabara-Maoudé. Au nombre de 15, la délégation partait pour Douentza quand des individus armés les ont braqués et ont emporté le véhicule et leurs bagages. À Ngouma, un véhicule de transport en commun appartenant à ABBA Transport a aussi été enlevé la même semaine. Toujours à Tombouctou, 3 véhicules, transportant des agents de santé en partance pour Sevaré et Bamako, pour un concours, ont été dépouillés à 30 km de Bambara Maoudé.

Souci sécuritaire

À Kidal, le conseiller militaire adjoint des missions de maintien de la paix des Nations unies, le Général Van Roosen, en séjour au Mali, a effectué en compagnie du commandant de la force le Général Jean Paul Deconick une visite de travail à Kidal du 30-31 octobre. Les visiteurs sont venus  s’imprégner de la situation sur le terrain. La Minusma renforce les capacités de la société civile sur la gestion et la résolution des conflits. Cette rencontre est organisée par la division des affaires civiles et se déroule au siège de la Croix rouge de la région. L’opération Barkhane qui mobilise 4 000 hommes, se poursuit depuis dans cinq pays : Tchad, Niger, Mali, Mauritanie et Burkina Faso. En début du mois d’octobre, cette force a déjoué un projet d’attentat dans la ville de Kidal. Et depuis des manifestations se sont organisées contre la présence des soldats français dans le nord-est du Mali. Des habitants de Kidal sont sortis à trois reprises en ce début du mois pour réclamer le départ de Barkhane de leur ville, contrôlée par d’anciens rebelles touaregs. Par ailleurs, depuis quelques temps, la population de Kidal est victime de vol et de braquage. Face à ce fléau, les chefs de fractions s’organisent.

Le bilan des jihadistes

Pour le mois d’octobre les jihadistes sous la houlette d’Iyad Ag Ghaly ont fait leur bilan, de la situation sécuritaire au Mali. Le groupe Nusrat Al-Islam Wal-Muslimine a intensifié ses attaques contre les positions de l’armée maliennes et celles de la Minusma à l’approche du déploiement de la force du G5 Sahel. Ils ont même dressé un tableau des attaques de Nus rat Al-Islam (23-26 octobre 2017). Ils parlent de 232 gendarmes tués/un véhicule brûlé/des armes emportées dans les localités de Dioro et de Ouan dans le cercle de Tominian, région de Ségou. 24 explosions de mines au passage de véhicules de l’armée malienne et alliés à (Mopti), 11 otages maliens tués dans un raid de l’armée française, une explosion d’une mine au passage d’un convoi de l’armée malienne. À Kéré, dans la région de Mopti, l’explosion d’une mine au passage d’un convoi logistique de la Minusma : 3 casques bleus tués et 2 autres blessés, sur l’axe Tessalit-Aguelhok au nord-ouest de Kidal. Le tout est soutenu par des images de matériels, d’armes et de munitions qu’ils affirment détenir. Mais jamais ils ne montrent les images de leurs différentes déconvenues.

IBK est unique

L’autre jour sur l’ORTM, le président IBK condamnait les tirs de missile des Yéménites vers la capitale saoudienne. D’après lui, le missile a été heureusement intercepté au-dessus de la capitale. Le président IBK condamne la tuerie des États-Unis et présente ses condoléances au peuple américain. Mais le président IBK ne condamne pas l’assassinat de 11 soldats maliens par la force Barkhane à Abeibara. IBK a pleuré la mort de soldats et journalistes français. Mais à longueur de journée, des soldats maliens tombent sur le champ d’honneur, son gouvernement ne se donne même pas la peine de faire un communiqué pour donner la vraie information aux Maliens. Mais le gouvernement excelle dans la commande de magazines inutiles sur les 4 ans du président avec des réalisations invisibles. IBK rêvait d’être président, il l’est. Un point, c’est tout. Chez lui, le pauvre n’a pas sa raison d’être. Dieu le Tout-Puissant voit tout.

Modibo, 65 ans

Sept novembre 2017, Modibo Sidibé a 65 ans ! Depuis Paris, nous vous souhaitons joyeux anniversaire. À ta famille, tes sympathisants et militants des Fare. Plus de longévité, santé et de bonheur ! Déterminés, engagés pour 2018. 2018, c’est Modibo Sidibé et ça commence à Paris ! Modibo Sidibé est un homme d’État malien, né à Bamako le 7 septembre 1952. Il occupe les fonctions de Premier ministre du 28 septembre 2007 au 3 avril 2011, quand Cissé Mariam Kaïdama Sidibé lui succède. Il a suivi des études supérieures pendant lesquelles il a obtenu un brevet de parachutiste (1977), un brevet d’arme (1978), une maîtrise en droit public (1976, Perpignan en France), un diplôme d’études approfondies (DEA) en sciences pénales et criminologie (1979 à Aix-en-Provence en France), un DEA en théorie politique (1983 à Reims en France), un doctorat en sciences pénales et criminologie (1983 à Aix-en-Provence), un diplôme de l’École nationale de police du Mali (1977), et un certificat de droit des conflits armés (1985 à San Remo en Italie). Fonctionnaire de police, il a également travaillé pour le ministère de la Défense. En 1991, Modibo Sidibé, directeur de cabinet du ministre délégué à la Sécurité intérieure, est nommé directeur de cabinet d’Amadou Toumani Touré, président du Comité de transition pour le salut du peuple (CTSP), après la chute du régime de Moussa Traoré. En avril 1993, il entre au gouvernement en tant que ministre de la Santé, de la Solidarité et des Personnes âgées. Il est reconduit à ce poste dans les gouvernements successifs jusqu’au 16 septembre 1997 quand il devient ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Le 9 juin 2002, après l’élection du président de la République Amadou Toumani Touré, Modibo Sidibé est nommé secrétaire général de la présidence de la République. Il occupe cette fonction jusqu’au 9 septembre 2007. Il est alors nommé Premier ministre. Candidat à l’élection présidentielle d’avril 2012, il est arrêté le 22 mars 2012 lors d’un coup d’État mené par le Capitaine Amadou Haya Sanogo contre le président Amadou Toumani Touré, puis libéré le 27 mars. Il est le frère cadet de l’ancien Premier ministre Mandé Sidibé.

Nouvelle carte de presse

Le ministre de la Communication a lancé un vaste recensement des journalistes maliens. C’est pour permettre à chaque journaliste d’avoir sa carte de presse biométrique. Pour cela, il y a une liste des pièces à fournir pour la carte de presse : une demande manuscrite timbrée ; un extrait de l’acte de naissance ou la photocopie légalisée de la pièce d’identité ; un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois mois ; un curriculum vitae ; une déclaration sur l’honneur que le journalisme est sa profession ; une attestation dûment établie et signée par le directeur de publication ou l’éditeur auquel le postulant à la carte de presse loue ses services au moment où il adresse sa demande à la commission de la carte de presse ; trois photos d’identité et un engagement de tenir la commission de la carte de presse informée de tout changement éventuel de sa situation, avec obligation de rendre la carte de presse à la commission au cas où le titulaire perdrait la qualité de journaliste. En cas de renouvellement avant échéance ou pour raisons de perte ou de détérioration, le détenteur est soumis au payement de la somme de 20.000 FCFA. Les dossiers doivent parvenir à la commission carte de presse le plus tôt possible pour statuer sur l’octroi ou non du document. Ce travail se fait au ministère de l’Economie numérique et de la Communication.

 

source: le reporter

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