Les porte-paroles de la plateforme ” Ensemble pour le Mali ” ont animé, le mardi 24 juillet, dans le QG de campagne du président sortant, une conférence de presse.
Ladite conférence était principalement animée par l’ancien ministre de la Communication, Mahamadou Camara, en présence du Conseiller spécial à la présidence de la République, porte-parole du président IBK, Mamadou Sangaré dit Blaise, de la présidente du PRD, Assétou Sangaré.
l’entame de ses propos, le conférencier a rappelé les circonstances dans lesquelles le président IBK a pris le pouvoir en 2013. Selon lui, l’arrivée au pouvoir du chef de l’Etat a été caractérisée par une armée nationale mise en déroute, une administration démoralisée, un tissu social très fragilisé, bref un Etat complètement écroulé.
A le croire, depuis son avènement, le régime IBK a pu agir pour ramener la paix et la réconciliation entre les Maliens. A le croire, pendant son premier quinquennat, le président a pu adopter et mettre en œuvre la Loi de programmation militaire à travers, entre autres, la poursuite de l’acquisition du vecteur aérien, de l’armement, du matériel roulant tactique adapté et du matériel de protection, l’amélioration des services sociaux de base dans l’armée, le renforcement des effectifs en qualité, le mise en place d’un traitement motivant, l’intensification des opérations de l’armée malienne dans le centre et le nord du pays, ainsi que le recrutement de plusieurs milliers de militaires. “Au moment où IBK venait au pouvoir, l’armée malienne ne disposait pas d’avion. Aujourd’hui, elle dispose de plusieurs avions de plusieurs types afin de permettre à notre armée de maitriser la troisième dimension”, a-t-il ajouté.
Sur le plan de la relance économique, il dira qu’en quatre années, le taux de croissance de notre pays est passé à plus 5% permettant ainsi au Mali de consolider sa place de troisième économie de notre espace. A ses dires, cette croissance a boosté le secteur agricole car la production cotonnière de la campagne écoulée est estimée à plus de neuf millions de tonnes contre six millions de tonnes, il y a quelques années. “Avec la production céréalière de cette campagne, nous pouvons dire que le Mali est devenu autosuffisant”, a-t-il dit.
S’agissant du domaine de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs maliens, le conférencier a évoqué l’augmentation de 40% du Smig qui passe de 25 460 à 40 000 Fcfa. S’y ajoute, l’augmentation du montant des allocations familiales qui passe de 1 500 à 3 500 Fcfa, l’augmentation du montant des allocations familiales à 4 000 Fcfa pour les enfants en situation de handicap et celle de 20% du salaire de tous les fonctionnaires et les agents de l’Etat.
A l’entendre, compte tenu de tous ces acquis, le président IBK continue d’enregistrer l’adhésion de la population malienne comme cela se fait sentir lors de la campagne électorale. “Nous sentons l’adhésion de la population aux nouvelles offres politiques du président. C’est pourquoi, certains veulent gâter cette fête avec des informations relatives à l’existence d’un fichier électoral parallèle”, a-t-il déploré.
D’après lui, la nouvelle loi électorale est une coproduction de l’opposition et de la majorité. Et de poursuivre que tous les amendements proposés par l’opposition ont été intégrés au document avant son adoption. “Ensuite, l’opposition a exigé et obtenu l’audit du fichier électoral. Aussi, l’opposition a exigé au gouvernement de confectionner de nouvelles cartes d’électeur. Pour montrer sa bonne foi, ces cartes ont été réceptionnées sur la base d’un constat d’huissier qui a affirmé que celles-ci ont été confectionnées sur la base des conclusions du Ravec”, a-t-il souligné.Pour finir, il a exhorté la classe politique à ne pas tomber dans le piège de ceux qui veulent discréditer un scrutin qui ne s’est encore tenu.
Boubacar PAÏTAO
Source: Aujourd’hui Mali