L’Union européenne a gelé la coopération avec le Burundi.
C’est une première mesure issue de la concertation entre les deux parties
Selon l’UE, Bujumbura n’a respecté ni les droits de l’homme, ni l’Etat de droit, ni la démocratie.
L’union européenne attend cependant un signal positif du Burundi à savoir l’engagement ferme du gouvernement burundais à participer dans les meilleurs délais au dialogue.
Les arguments mis en avant par la délégation burundaise conduite par le ministre des Affaires étrangères, Alain Nyamitwe ne semblent pas avoir convaincus l’UE.
Dans son communiqué final, l’UE considère que Bujumbura n’a pas respecté ces éléments.
En attendant, les projets de coopération en cours seront gelés exceptées les actions de type humanitaire ou bénéficiant directement aux populations.
« L’engagement ferme du gouvernement burundais à participer dans les meilleurs délais au dialogue, selon le vœu du Conseil de Sécurité de l’ONU, constituera toutefois un signal positif », indique le communiqué de l’UE.
En définitive, Bruxelles continuera à suivre avec attention la situation et réitère sa disposition à des discussions constructives, à la condition d’engagements concrets et crédibles de la part du Burundi pour que soient respectés les principes démocratiques et les droits de l’homme.
La balle est maintenant dans le camp de Bujumbura.
L’enjeu est la reprise d’un programme de coopération de 432 millions d’euros pour les cinq ans à venir.
Au Rwanda, c’est la semaine prochaine, le 18 decembre, que va avoir lieu le référendum sur la révision constitutionnelle.
La date du scrutin vient d’être annoncée par le Gouvernement.
La révision permettra au président Paul Kagamé de se représenter pour un troisième mandat en 2017.
Le parlement rwandais a déjà approuvé les changements le mois dernier.
Source: BBC