C’est par une pièce de théâtre que l’ADEMA-PASJ s’est exprimée sur le 33ème anniversaire de l’avènement de la démocratie au Mali. Elle est intitulée ‘’L’or du Mali’’ et est construite autour des menaces qui pèsent sur la démocratie et la nécessité de la protéger. La pièce était composée de 4 personnes, des acteurs formant une famille mais avec des idées divergentes sur le sujet.
Au pupitre de cette cérémonie, le Ségal du PASJ, le Ministre Sangaré s’est prononcé sur le choix de cette comédie pour commémorer cette date si significative pour notre pays. Selon lui, la raison n’est autre qu’à chaque fois que, la liberté d’expression se rétrécit, le théâtre répand sa verve et déploie sa témérité pour reconquérir les espaces perdus. Mieux, qu’il devient un moyen de lutte contre l’injuste et l’intolérable. « Le théâtre est un élément important de nos sociétés, un moyen d’expression artistique, de communication et de divertissement. Il sert aussi à rassembler les gens, à leur raconter des histoires, à leur transmettre des messages… » a développé le Ségal Yaya Sangaré. Avant de poursuivre qu’à travers cette pièce de théâtre, ils interpellent la conscience des Maliens afin qu’ils changent de paradigmes par rapport à la Démocratie. « Elle nous enseigne aussi certains points de la vie en famille, en politique, les vicissitudes de la vie, etc. La Démocratie : le Gouvernement du Peuple par le Peuple pour le Peuple. Et toutes les Constitutions du Mali se nourrissent de cette définition d’Abraham Lincoln » s’est-il appuyé.
En mettant l’évènement dans son contexte, l’ex Ministre de la Communication affirme que nos martyrs ne demandaient qu’à être reconnus comme des Maliens accomplis et dignes avec, en ligne de mire, la jouissance de la liberté d’expression, de toutes les libertés publiques, l’avènement d’une école de qualité, la fin du monolithisme politique, l’émergence d’institutions légitimes, la bonne distribution de la justice, la lutte contre la corruption et la délinquance financière, la santé pour tous, du travail pour les jeunes… « C’est pourquoi, le mois de mars s’impose en nous comme le mois de la Démocratie dans notre pays, et nous avons l’obligation de le respecter et de le considérer comme tel » a signifié M. Sangaré.
Etant également présent à cette commémoration, le vice-président de l’ADEMA-PASJ, Moustapha Dicko est revenu sur l’historique du 26 mars 1991, journée des martyrs au Mali avec chronologie. En outre, il a parlé de la crise au sein du Parti qui l’a affectée et failli à ses objectifs. Pour conclure, M. Dicko a souligné qu’ils doivent travailler à rendre la transition plus inclusive avec l’ensemble des forces politiques du Mali. De travailler à apporter des solutions pérennes et conformes aux intérêts du peuple malien en ramenant la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national. En plus du vivre-ensemble et organiser des élections libres et transparentes sur tout le territoire national. De même, reconquérir la place de notre pays sur l’échiquier international.
L’évènement a été bien marqué par des témoignages sur le thème du jour. Au nombre des éminents intervenants au pupitre, on peut citer entre autres, Zoumana Sacko, Alioune Nouhoum Diallo, Mme Sy Kadiatou Sow et Amadou Goïta.
Mariam Sissoko