Les 13 formations politiques de l’opposition malienne ont battu le pavé, samedi, pour, entre autres, réclamer le retrait de la loi électorale récemment votée par l’Assemblée nationale.
En tête des marcheurs, le chef de l’opposition, l’Honorable député Soumaïla Cissé, l’ancien Premier ministre, Modibo Sidibé des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (FARE, Oumar Hamadoun Dicko du Parti pour la solidarité et le progrès (PSP), le secrétaire général du Parti pour la renaissance africaine (PARENA), Me Hamidou Diabaté, etc.
Quatre points de revendication sont à l’origine de cette marche de l’opposition. En plus du retrait pur et simple de la nouvelle loi électorale, « taillée sur mesure », selon l’opposition, les manifestants réclament l’organisation d’une concertation nationale pour parler des problèmes dont souffre le pays. De leur point de vue « le pays étant bloqué, le meilleur remède pour cela est de créer les conditions pour permettre à toutes les sensibilités de se prononcer sur la conduite à tenir ».
Le troisième point concerne l’ouverture de l’Office de la Radio-télédiffusion du Mali (ORTM) à toutes les sensibilités politiques. Et l’Honorable Soumaïla Cissé, de dire à cet effet, que « l’accès à cet organe de communication du service public est un droit auquel, l’opposition ne compte pas renoncer ». En quatrième lieu, les opposants plaident pour le retour de l’ex-président de la République, Amadou Toumani Touré, en exil au Sénégal, « pour confirmer la réconciliation nationale ».
Qualifiée de marche pour la démocratie, les marcheurs sont partis de la Place de la liberté, aux environs de 10 heures, pour terminer devant la Bourse du travail, vers 11 heures.
Pour faire la jonction, ils ont dù emprunter l’Avenue Mamadou Konaté pour déboucher sur l’Avenue Modibo Kéïta, en passant devant l’ex-Bar- Mali, la Place OMVS, le Monument de l’Indépendance, avant de remonter le boulevard pour finir devant la Bourse du travail à Bamako-Coura.
A. O. DIALLO
Source: essor