Le tout nouveau président nigérien a profité d’une interview qu’il a accordée aux médias français Rfi/France 24 pour se prononcer sur l’opération menée par la force française Barkhane dans la région de Sahel. Pour Mohamed Bazoum, les fruits n’auront pas tenu la promesse des fleurs dans le cadre de cette opération dont l’objectif était de lutter contre la menace terroriste. Lors de cette sortie médiatique qu’il a effectué ce lundi, il a tout de même déploré cet « échec relatif ».
“Cet échec relatif, c’est notre échec à tous”
« Nous aurions souhaité, dans le cadre de la coopération avec l’armée française, avoir de meilleurs résultats que nous n’en avons. Cet échec relatif, c’est notre échec à tous, l’échec de l’ensemble de la coalition », a-t-il déclaré. « Ce qui nous importe nous c’est une certaine présence des forces aériennes françaises qui, de mon point de vue, sera garantie quels que soient les effectifs français qui seront présents », a-t-il poursuivi.
Le dialogue est proscrit avec les djihadistes selon Bazoum
Rappelons qu’au cours de l’interview, le président nigérien a rejeté toute possibilité de dialogue avec les djihadistes. « Nous ne pourrions pas envisager quelque dialogue que ce soit dans la mesure où il n’y a pas un seul chef djihadiste nigérien, une seule base de djihadistes sur notre territoire », a-t-il martelé. La France quant à elle, avait brandi il y a quelques mois la possibilité d’un renfort européen pour renforcer la stratégie mise sur pied. Depuis le début de l’opération en 2013, 50 soldats d’origine française ont été tués au combat.
Source : La nouvelle tribune