Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a fermement condamné lundi la poursuite des attaques par le groupe islamiste Boko Haram contre les civils dans le nord-est du Nigeria.
« Cette violence est devenue quelque chose de presque quotidien, comme en témoignent les attaques ce week-end contre des villages et des églises près de Chibok, le village où plus de 200 lycéennes ont été enlevées par Boko Haram », a indiqué le porte-parole de Ban Ki-moon dans une déclaration à la presse.
« Le secrétaire général répète que les Nations Unies sont prêtes à soutenir le Nigeria, alors que le pays répond à ce défi d’une manière compatible avec ses obligations internationales en matière de droits de l’homme », a dit le porte-parole, avant d’ajouter que le chef de l’ONU « exprime sa solidarité et sa sympathie aux victimes de la violence et à la population du Nigéria ».
Selon les médias, au moins 30 personnes ont été tuées dimanche lorsque des hommes armés présumés de Boko Haram ont attaqué des églises à l’intérieur de deux villages dans l’Etat de Borno (nord-est du Nigeria). Parmi les victimes figuraient des résidents et des fidèles dans les villages situés près de la ville de Chibok, où plus de 200 lycéennes ont été enlevées en avril.
Les extrémistes de Boko Haram réclament la libération de combattants détenus en échange de celle des filles enlevées. Ils ont attaqué un camp militaire dans la zone voisine de Damboa la semaine dernière, faisant 51 morts parmis les soldats.
Xinhua