En novembre prochain, Charm el-Cheikh, célèbre cité balnéaire de la péninsule du Sinaï autrefois prisée par Hosni Moubarak, accueillera la 27e session de la Conférence des parties (COP 27). L’édition 2022 de cette grand-messe internationale consacrée à la lutte contre le réchauffement climatique sera, nous dit-on, particulièrement africaine. Non seulement parce qu’elle se tiendra sur le continent – la dernière fois, c’était à Marrakech, en 2016 –, mais surtout parce que les dirigeants africains, qui « joueront à domicile », sont, semble-t-il, déterminés à se faire entendre, notamment sur la question des énergies fossiles.
Galvanisés par la perspective de renflouer leurs caisses – les prix du pétrole et du gaz restant élevés sur les marchés internationaux –, les pays producteurs – ou futurs producteurs – sont globalement sur la même ligne : l’Afrique doit continuer à produire des hydrocarbures et à les utiliser plus longtemps que le reste du monde.