Dans une récente déclaration, l’imam Mahmoud Dicko a dévoilé les conditions qu’il pose pour le maintien d’IBK au pouvoir. Après plusieurs semaines de contestation du M5RFP pour obtenir la démission de celui-ci avec son régime, un accord de sortie de crise se profile.
D’après le guide religieux, sa position d’imam ne lui permettait pas d’occulter les multiples interventions de personnalités nationales et internationales en vue d’une solution négociée à la crise socio-politique actuelle.
S’agissant de la médiation de la CEDEAO, l’imam estime qu’il est important que le Mali soit en bon terme avec ses voisins. C’est pourquoi, il avait décidé d’écouter leurs arguments.
« Au cours des négociations, nous avons indiqué que la seule concession possible est le maintien du président de la République. Mais on a dit qu’on peut accepter cela seulement sous certaines conditions. Si celles-ci ne sont pas mises en oeuvre, on reviendra à notre position initiale », a-t-il insisté.
Concrètement, le maintien d’IBK devrait entraîner un changement au sein de toutes les autres institutions. Ce qui sous entend notamment la dissolution de l’assemblée nationale, la démission des membres de la cour constitutionnelle et la nomination d’un Premier ministre qui « ne sera pas sous l’autorité du Président de la République », précise Issa Kaou N’Djim, le coordinateur de la CMAS Mahmoud Dicko, dans l’élément sonore dans lequel il interroge son mentor.
Malivox