Si rien n’est fait à temps, pour venir en aide aux opérateurs hôteliers du pays le cercle des chômeurs va s’agrandir à Bamako. Pour cause, les chaines hôtelières DE l’AMITIÉ et EL FAROUK DE BAMAKO projettent de licencier dans les jours à venir plus de 200 employés. Raison avancée, les méfaits de la crise sanitaire Coronavirus sur leurs activités. Selon nos informations, ce licenciement considéré comme arbitraire serait soutenu par certains cadres de l’administration malienne moyennant des pourboires. Les faits.
Au moment où l’État malien fait des efforts pour venir en aide aux entreprises afin qu’elles maintiennent leur travailleurs en cette période de COVID – 19, certaines entreprises de surcroît les hôtels cherchent à se débarrasser de leurs travailleurs et de façon arbitraire en violation des textes régissant le travail en République du Mali et avec la complicité des cadres indélicats de l’administration malienne. Comme exemple illustratif, C’est le cas de l’hôtel El Farouk et Amitié de Bamako où le groupe tunisien GARANADA actuel gestionnaire de l’hôtel El Farouk et l’Amitié de Bamako veut mettre au chômage environ 100 chefs de famille du côté de l’hôtel El Farouk et 109 du côté de l’hôtel Amitié en violation des règles en la matière, mais avec la complicité de certains cadres nationaux malhonnêtes de l’inspection du travail, qui sont sur le point de sacrifier leurs compatriotes moyennant des sommes importantes si rien n’est fait.
Selon des sources proches du dossier de licenciement, certains cadres de l’inspection du travail auraient perçu des sommes importantes pour faciliter la mise au chômage d’environ 200 chefs de familles.
Selon les faits, depuis les premières heures de la gestion du groupe tunisien GARANADA en lieu et place du gouvernement Libyen il y’a de cela quelques mois et bien avant l’apparition des premiers cas du COVID- 19 au Mali, le PDG du groupe Jamel et son représentant au Mali Karim DEBECHE n’ont pas caché leur désamour envers les travailleurs des dits hôtels. Comme preuve lors de la prise de service le PDG du groupe Jamel n’a pas manqué de répéter à certains travailleurs en ces termes « j’ai beaucoup d’argent, Je n’ai peur de rien et je vais vous chasser d’ici ». Comme si le Mali n’est pas un pays de droit où on peut se débarrasser d’un travailleur comme une chemise. Pour masquer son plan, le groupe à travers son PDG a d’abord fait croire aux travailleurs qu’il va rénover les dits hôtels afin d’attirer plus de clients pour augmenter son chiffre d’affaires au grand bonheur de tous. Il a d’abord arrêté toutes les activités surtout au niveau de l’hôtel El Farouk et mettre au chômage technique des travailleurs durant des mois. Mais hélas, depuis cette date rien n’est fait dans le cadre de la rénovation toujours au niveau de l’hôtel El Farouk au même moment il aurait corrompu certains cadres de l’inspection du travail pour qu’au retour du chômage technique, les travailleurs soient surpris de la décision de licenciement et ne pouvant rien faire comme recours pour annuler la décision. D’ailleurs c’est ce qui a été fait malgré la combativité du syndicat et la maîtrise du dossier de son avocat, tout porte à croire que le coup est déjà parti même si la décision tarde à venir du côté de l’inspection du travail. En tant que professionnel du désordre et du chaos, le nommé Jamel, PDG du groupe GARANADA a mis dos à dos les syndicats des dits hôtels pour éviter toute unification pour un combat commun. Pire encore, du côté de l’hôtel Amitié, il a divisé les travailleurs et les membres du syndicat en mettant les moins influents au chômage technique et sur la liste des personnes qui doivent être licenciées. Par contre de l’autre côté, le licenciement concerne tous les travailleurs comme s’ils n’appartiennent pas au même groupe tunisien GARANADA.
En tous cas, si les autorités maliennes en premier le ministère du Travail et de la Fonction Publique, les centrales syndicales et le patronat n’interviennent pas vite pour faire raisonner le patron du Garanada que le Mali est un Etat de droit, la liste des chômeurs, des aigris sociaux et autres serait élargie. En plus des sit-in les syndicats et leurs avocats seront bientôt devant la presse pour dénoncer cette pratique. Pour l’heure notre tentative pour entrer en contact avec les autres parties reste vaine.
Affaire à suivre…
Mamadou Nimaga