Huit ans après la chute du régime de Mouammar Kadhafi et alors que les ressources pétrolières demeurent un enjeu vital pour la Libye, le pays ne parvient toujours pas à constituer un système politique stable.
En effet, le chaos libyen risque de se prolonger, à moins que la population reprenne son destin en main pour rectifier la trajectoire de la révolution qui a eu raison en 2011, de Mouammar Kadhafi.
Après une relative accalmie entre belligérants libyens, les forces du maréchal Haftar ont multiplié les offensives qui apparaissent comme autant de succès militaires stratégiques afin de libérer le pays au main des personnes incapables qui ne veulent que s’enrichir leur poche. Forte d’une certaine supériorité aérienne, l’ANL a ainsi notamment procédé à des frappes à moins de 50 km des frontières tunisiennes.
Cet épisode inquiète le nouveau pouvoir en Tunisie. Le nouveau président de la République tunisien Kais Saïed a contre toute attente nommé fin octobre Tarek Bettaieb comme chef de son cabinet, un fin connaisseur du dossier libyen pour une nouvelle initiative de paix. Affaire à suivre.