Le Parti Yelema a enregistré une nouvelle adhésion non des moindres. Il compte désormais dans ses rangs le député démissionnaire du parti RPM, honorable Bafotigui Diallo. La cérémonie d’adhésion a été faite le samedi 13 juillet 2019 au siège du parti Yelema de la commune 6 à Magnambougou. C’était en présence de nombreux militants et sympathisants.
Dans son intervention, M. Abdine Sangaré, le secrétaire général du parti Yelema a, au nom du président du parti Moussa Mara, souhaité la bienvenue au camarade Bafotigui avant de lui rassurer qu’il a toute sa place au Yelema et son nouveau parti n’a ni militant de première heure, ni militant de dernière heure. Il y a tout simplement militant Yelema.
Il justifie ce choix par la volonté d’intégrer en toute liberté le parti YELEMA (le changement), un parti qui l’a séduit de par ses valeurs que sont la vérité, la transparence en toute circonstance, l’intérêt général au-dessus des intérêts privés, la responsabilité à la base et surtout la méritocratie. Il a ajouté que tout le problème vécu par le Mali est dû au fait de la corruption.
S’agissant de l’actualité politique, honorable Diallo dira que l’ancien Premier Ministre Moussa Mara a proposé au président IBK de séjourner au moins 15 jours au centre de notre pays dans le but de trouver une solution définitive à la crise malienne. Pour cette raison, le gouvernement Boubou Cissé a passé 5 jours au centre.
Pour clarifier les choses, il a dit ceci : « je suis député Yelema, mais avant tout, un élu de la nation. En étant élu de la nation, je tiens aujourd’hui à porter une précision de taille sur la notion de majorité ou d’opposition au Mali.
Je dis bien, « la notion de majorité ou d’opposition est galvaudée au Mali » a-t-il dit.
Par ailleurs le nouvel adhérent honorable Bafotigui Diallo, a mis l’accent sur sa motivation à adhérer au parti Yelema par ces termes : «J’ai décidé de regagner la famille Yelema pour ses valeurs cardinales ».
Pour finir, l’honorable Diallo a lancé un appel à tous les maliens de travailler main dans la main de manière à ce que l’histoire retienne nos grandeurs, nos valeurs maliennes. Ne cherchons pas la solution de la crise ailleurs. Elle est dans ce que l’histoire a toujours retenu de nous : nos valeurs anciennes.
Issa FOMBA
Midi-Info