Il s’agit principalement d’entreprises du transport et de télécommunication.
Premières entreprises publiques concernées, la compagnie aérienne Ethiopian Airlines et Ethio Telecom, la société de télécommunication publique.
La majorité des parts sera “détenue par le gouvernement et le reste sera mis sur le marché pour des investisseurs nationaux ou étrangers”, précise un communiqué du gouvernement.
La coalition EPRDF au pouvoir depuis 1991, dit avoir pris cette mesure d’ouverture du capital des entreprises publiques car la croissance rapide de l’économie éthiopienne nécessite des reformes.
Le FMI prévoit une croissance de 8,5% pour le pays en 2018.
Cette semi-privatisation “doit permettre aux citoyens éthiopiens vivant à l’étranger ainsi qu’aux étrangers avec leur savoir-faire et leurs devises, de jouer un rôle positif dans notre croissance”, ajoute le communiqué du gouvernement.
Les autorités d’Addis Abeba ont également annoncé que les chemins de fer, les parcs industriels et des usines pourraient être totalement privatisés bientôt sans donner de délai précis.
BBC