Les rapports des services de contrôle sont éloquents sur les racines que sont les malversations financières et les détournements de deniers publics. Le gouvernement devra balayer devant sa porte et même sa cour, car toute la fraude interne au système (surfacturation, népotisme dans l’attribution de marchés publics), le prolongement de la fraude externe et à grande échelle se trouve dans le système. Rappelez-vous, les licences d’importation abusivement accordées par certains agents des services du commerce et de la concurrence et l’extrême «ignorance» de certains agents des douanes sur les quantités qui passent aux frontières. Ces scandales financiers, qui font légion dans le gouvernement et dans certaines institutions, nécessitent un redressement de la transition.
L’Inter de Bamako