Le journaliste camerounais Henry-Paul Diabate Manden, qui soutient cette analyse évoque le retour de Iyad Agh Ghali, un chef terroriste au Mali.

Le panafricaniste et éditorialiste camerounais Henry-Paul Diabate Manden cri son ras-le-bol contre les occidentaux au Mali. « La ruine presque cocasse d’un polichinelle. Ce titre emprunté à un chef d’œuvre de l’immense Mongo béti illustre à suffisance la faillite de la politique des occidentaux au Mali », clame le consultant d’Afrique Média.

Pour le journaliste panafricaniste, toute cette dernière décennie, les occidentaux ont fait de Iyad Agh Ghali, l’ennemi public numéro 1. « IL avait disparu de la scène politique. Probablement caché dans le désert au sud de l’Algérie, aux confins des Ifhoghas, ou dans le septentrion nigérien. Ce qui semblait improbable pour ce leader touareg très habitué  aux ors et lambris dorés des palais présidentiels », assure-t-il.

Iyad Agh Ghali

« Mais à la faveur des trois  attentats terroristes simultanés survenus au Mali, comme par enchantement le disparu est revenu au-devant de la scène en  revendiquant la responsabilité des crimes. Le module opératoire est déjà  connu, attentat kamikaze, mais les explosifs de par le matériel utilisé et les systèmes de mise à feu sont révélateurs. Ce n’est pas le pas le fait de petits amateurs, c’est la marque des services professionnels », a-t-il poursuivi.

« De toute évidence, Iyad Agh Ghali a été remis en selle pour servir de cheval de Troie à la violence dans la zone sahélienne. Ainsi donc, l’on a lâché la bride du bouledogue pour punir la volonté d’indépendance des maliens et envoyé un signal fort au Burkina Faso et au Niger. Africains réveillez-vous », conclut Henry-Paul Diabate Manden.

Source: actucameroun