Il s’agit de 48 militaires, ex mutins, qui sont soupçonnés d’être les auteurs du putsch du 22 mars 2012 contre le président Amadou Toumani Touré et d’avoir commis des exactions.

Selon le Sphinx, qui rapporte l’information, ils sont « fortement soupçonnés d’avoir participé aux meurtres des Bérets-rouges. » et seraient bientôt mis à la disposition du juge Karembé. Si on se réfère au journal, le ministère de la Défense aurait déjà signé la décision de mise à disposition des suspects au compte de la justice.

Ces militaires, proches du général Sanogo, seraient notamment soupçonnés d’avoir commis des meurtres, exactions et autres abus sur les bérets rouges mais également d’avoir incendié le marché de Kati. Si cette information se confirme, ils seront entendus très prochainement par le juge d’instruction Yaya Karembé et certains seront, sans doute, écroués.

Rappelons que le juge Karembé est chargé d’instruire l’affaire dite des bérets rouges.

De nombreux militaires, souvent de hauts gradés ont été mis en examen. La plupart d’entre eux ont été emprisonnés et ceux présentant des risques de déstabilisation dans la capitale comme,  entre autres, les officiers généraux, ont été transférés vers d’autres localités.

Le général Sanogo a récusé le juge d’instruction Yaya Karembé dans une requête qu’il a adressé au tribunal. Il accuse Karembé d’être juge et partie car ce dernier aurait un lien de parenté avec un détenu, dont il serait le beau-père. Dans sa lettre, Sanogo profère également de graves accusations contre le juge. Aucune suite n’a encore été rendue publique concernant cette affaire.