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Les mesures annoncées lors du Conseil supérieur de l’agriculture soutiennent les agriculteurs maliens et renforcent l’espoir pour l’agriculture du pays.

Lors de la 13e édition du Conseil supérieur de l’agriculture à Koulouba, le président de la Transition du Mali, le colonel Assimi Goïta, a annoncé une série de mesures visant à soutenir les agriculteurs maliens lors de la prochaine campagne agricole. Ces annonces ont été accueillies avec enthousiasme par les agriculteurs qui se préparent activement pour la saison à venir.

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Bamada.net- La première mesure concerne le prix d’achat du coton graine de premier choix, fixé à 295 Fcfa/kg pour les producteurs. Cette décision vise à garantir des revenus plus équitables pour les agriculteurs et a été bien reçue par l’industrie cotonnière.

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En outre, le gouvernement prévoit de débloquer environ 10 milliards de Fcfa pour couvrir les crédits des intrants sur les superficies de coton perdues lors de la campagne précédente. Cette initiative a pour objectif d’aider les agriculteurs à compenser leurs pertes et à se préparer de manière efficace pour la prochaine saison.

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En ce qui concerne les engrais, le gouvernement a décidé de subventionner leur prix afin de les rendre plus abordables pour les agriculteurs. Ainsi, le prix subventionné d’un sac de 50 kg d’engrais minéral est fixé à 15 000 Fcfa pour le système coton et à 14 000 Fcfa pour les autres zones de production. Le prix subventionné de l’engrais organique est quant à lui fixé à 3 000 Fcfa par sac de 50 kg. Cette mesure vise à stimuler la productivité agricole en rendant les engrais plus accessibles aux agriculteurs.

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Ces mesures annoncées ont été chaleureusement accueillies par les acteurs du secteur agricole, y compris le président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (Apcam). La réunion du Conseil supérieur de l’agriculture offre une occasion précieuse de discuter des préoccupations du monde rural, d’évaluer la campagne précédente et de définir les orientations futures.

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Le Mali fait face à des défis importants tels que l’insécurité alimentaire, la malnutrition et la nécessité d’assurer son indépendance alimentaire. Le président de la Transition souligne que la capacité de production agricole du pays, combinée au savoir-faire des agriculteurs, constitue une force contre les plans néfastes de la CEDEAO. Cependant, des obstacles persistent, notamment les coûts élevés et la disponibilité tardive des intrants, ainsi que les problèmes d’insécurité et d’invasion de nuisibles.

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Pour moderniser l’agriculture malienne, le colonel Assimi Goïta recommande l’opérationnalisation d’un programme spécial pour certaines productions céréalières et le maintien des subventions pour les producteurs de céréales, de coton, d’élevage et de pisciculture.

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Le gouvernement prévoit également de prendre en charge les crédits des intrants sur les superficies de coton perdues lors de la campagne précédente, pour un montant d’environ 10 milliards de Fcfa. De plus, les délégués agréés recevront 10% de la production de graine de coton pour l’alimentation du bétail.

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Le ministre du Développement rural est chargé de poursuivre les réformes visant à améliorer la distribution des intrants agricoles, à créer des pôles de développement agropoles, à accélérer l’installation des commissions foncières, à assurer une bonne couverture vaccinale du cheptel et à développer la pisciculture.

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La campagne précédente a déjà vu l’État fournir des solutions aux exploitants agricoles, notamment des engrais, des semences et des aliments pour le bétail. Le président de l’Apcam suggère d’accorder une attention particulière aux engrais minéraux afin d’améliorer la productivité à l’hectare et de revoir la gestion de la subvention des intrants en impliquant toutes les parties prenantes. Cette approche participative permettra de mieux répondre aux besoins des agriculteurs et d’optimiser l’utilisation des ressources disponibles.

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Les mesures annoncées lors du Conseil supérieur de l’agriculture offrent un nouvel espoir pour l’agriculture malienne et témoignent de l’engagement du gouvernement envers le secteur agricole. Les agriculteurs se préparent désormais avec optimisme pour la prochaine campagne agricole, soutenus par ces initiatives qui visent à renforcer leur productivité et leur sécurité alimentaire.

Mamy Sow Diakté

Source: Bamada.net

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