Alors que nos soldats paient le prix du sang en luttant contre les terroristes touaregs d’Iyad Ag Ghaly et les bandits peuls d’Amadou Kouffa, certains ont appelé dans la presse à négocier avec nos ennemis. Ce sont des fous, qui oublient qui sont ces gens, ou bien des faibles fatigués par la guerre. Voire pire : des traitres.
Rappelons qu’Iyad Ag Ghaly est un des plus féroces ennemis du Mali, il est l’homme de toutes les guerres, de toutes les razzias, de tous les attentats.
Négocier avec l’homme de toutes les rébellions, avec le Boucher d’Aguel’hok, serait un coup terrible pour le Mali. Négocier avec Iyad Ag Ghaly, c’est un crachat dans le visage de nos morts qui réclament toujours justice. Négocier avec le vieux chef terroriste, c’est abdiquer la souveraineté de notre pays et son existence de même, pour la jeter aux pieds d’un homme au cœur noir.
Quant à Kouffa, rappelons aux griots de la défaite que ce faux marabout a été chargé par son maitre blanc de couper le Mali en deux en faisant du Macina une zone de guerre.
Pire encore, après avoir fait de certains jeunes Peuls les esclaves du vieil Emir, Amadou Kouffa et ses terroristes, dont le sinistre Ibrahim Malam Dicko d’Ansaroul Islam, veulent rejoindre l’Etat Islamique d’Abou Walid Sahroui et du terroriste Ilassou Djibo, car ils jugent le vieux Iyad bien loin de leur guerre et de leurs intérêts.
Comment de vieux griots veulent-ils faire croire que les Maliens accepteront un jour de négocier avec une bande de terroristes, de traitres, de trafiquants et d’hommes sans Dieu ?
Ceux là nous connaissent mal, et un jour, nous leur donnerons tort, en reconstruisant le Mali uni et apaisé de nos pères.
Ibrahim Keita
Sur Twitter : @ikeitakeita