Certains musulmans ayant soutenu la candidature d’IBK criaient à sa victoire dans les rues de Bamako. Dès le premier tour, cela grâce à leur soutien puisqu’ils représentent, d’après eux-mêmes, 15% de l’électorat.
Ils avaient calmé leurs ardeurs, mais, avec la tournure actuelle des choses, disons un second tour, ils ont commencé à faire des menaces sur certaines radios privées de la place, s’attaquant vulgairement aux hommes de média, les qualifiant de journalistes de Satan et d’apatrides (de gens qui n’aiment pas le Mali). Ils vont loin en disant qu’ils connaissent les lieux de travail et domiciles des journalistes qui sont contre IBK, et qu’en cas de défaite de celui-ci, ils savent quoi faire.
Source: Le reporter