La surfacturation est une réalité dans l’administration publique malienne. Il s’agit d’une pratique de corruption, où un service est facturé à un prix largement supérieur à sa réelle valeur, engendrant ainsi des pertes à l’État. Les répercussions socio-économiques du pays sont énormes, comme le soulignent de nombreux économistes. Selon le rapport 2024 de Transparency International, le Mali occupe la 35ᵉ place en Afrique et la 135ᵉ place au rang mondial de lutte contre la corruption.