30 des 31 députés concernés par l’appel à la démission de la CEDEAO ont constitué un groupe pour examiner la situation. De leur analyse, le fait pour eux de démissionner aujourd’hui à la demande de la CEDEAO est impossible.
‘’ on ne démissionnera pas, la déclaration de la CEDEAO ne correspond pas à la loi électorale au Mali. Quand la CEDEAO nous demande de démissionner, cela ne nous convient pas. Au Mali, il n’y a aucun recours possible après l’arrêt de la Cour Constitutionnelle. Les 116 autres députés ne veulent pas que nous démissionnions, ils préfèrent que nous continuions le travail que nous avons commencé ensemble’’, a indiqué le porte-parole des députés concernés, l’honorable Gagnon Coulibaly l’élu de Kati.
Les 31 députés qui doivent rendre leur démission sont issus des partis RPM, ADEMA PASJ, CODEM, CDS ; URD, APR et les Indépendants de Koro. Dans le groupe ,10 sont du parti RPM et les autres sont repartis entre les autres formations. Ainsi à cette conférence de presse, 17 des 30 députés qui ont formé une coalition étaient présents. Le seul grand absent était l’honorable Moussa TIMBINÉ même s’il avait plusieurs de ses partisans sur place. Dans ses propos introductifs, l’honorable Gagno Coulibaly du parti URD, élu dans la circonscription électorale de Kati dira :
‘’Après analyse de la demande de la CEDEAO, nous avons convenu ensemble de ne pas démissionner. Nos partis politiques d’ailleurs ne sont pas d’accord avec l’idée ‘’.
Par ailleurs, « rien ne peut les contraindre à la démission, ni la CEDEAO, ni le Gouvernement.’’ On est député à travers l’arrêt de la Cour. Le cheminement de la CEDEAO ne correspond pas à l’état de la situation.
« C’est à l’État (…)
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Mahamane TOURÉ
NOUVEL HORIZON