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Les coups de la vie : ‘’ Rattrapée par mon passé, je suis sur le point de perdre mon mari…’’

‘’ Il n’y a pas de crime parfait ‘’, Aujourd’hui, je crois en cet adage. J’ai fait des choses dans ma vie dont je ne suis pas très fière.Je les gardais secrètes mais aujourd’hui, mon passé est sur le point de gâcher ma vie. Je suis mariée à Ben depuis 8ans.

 

C’est un homme bon et adorable. La première fois que nous nous sommes rencontrés, c’était à l’aéroport. J’étais allée chercher ma cousine Abibaqui revenait des Etats-Unis et lui aussi rentrait au pays après sa formation. Il était juste derrière ma cousine. Dès que je l’ai vu, je me demandais intérieurement où Abiba avait déniché ce beau mec. Il n’arrêtait pas de me regarder.Lorsqu’Abiba m’a rejoint, je n’ai pas pu m’empêcher de lui demander qui il était. Elle m’a dit qu’elle ne le connaissait pas et qu’ils étaient seulement dans le même avion. Je crois que Ben avait senti qu’il m’intéressait. Il est tout de suite venu vers moi, prendre mes coordonnées et me laisser les siennes. Je n’arrêtais pas de penser à lui. Il ressemblait à ces acteurs qui faisaient rêver dans les films américains :beau mec, environ 1,90 m et très propre.

 

Dès que nous avons quitté l’aéroport, il m’a appelé et m’a dit : ‘’Tu sais que tu seras ma femme ?’’J’étais flattée. J’ai souri et je lui ai répondu :’’qu’elle femme n’aimerait pas vivre à tes côtés ?’’. Le même soir, nous nous sommes donnés rendez vous. J’avais déjà un amoureux à l’époque, mais je n’avais pas la force de résister à Ben.Il était devenu mon amant et 6 mois après, il est devenu mon mari. Me marier avec Ben ne fut pas chose facile car avant lui, j’avais déjà connu 4 hommes dans ma vie. Parmi eux, il y en avait un que j’aimais toujours et que je respectais énormément. J’ai essayé de me ranger après mon mariage car mon mari avait tout ce qu’une femme pouvait désirer : argent, pouvoir, beauté, classe… Mais et malheureusement une seule chose lui manquait : comprenez de vous-même chers lecteursou continuer à lire vous allez comprendre. J’ai tenté plusieurs choses pour corriger ce manquement dans notre couple. Mais les résultats escomptés n’étaient jamais atteints. Tous mes moments intimes avec mon mari étaient des moments de tristesse. Toutes les filles de mon quartier m’enviaient, mais en réalité savaient-elles la souffrance que je vivais au quotidien ? Comme il voyageait beaucoup dans le cadre de son boulot, j’ai recommencé à fréquenter mes ex-amants.J’étais devenue une femme très infidèle qui ne ratait aucune occasion pour tromper son mari. Ce que je n’avais pas à la maison, j’allais le chercher dehors.

 

Un an après notre mariage, je suis tombée enceinte.Ben me traitait comme une reine. Pour l’accouchement, il avait dépensé une fortune.J’ai mis au monde une fillette que nous avons appelée Fatou. Lorsque Fatou a eu 8 mois, j’ai recommencé avec mes vielles habitudes.Fatou avait à peine 1 an quand j’ai pris une autre grossesse sans me rende compte. C’est Ben qui, le premier, avait soupçonné que j’étais enceinte et j’avoue que j’avais peur.Après vérification, je portais une autre grossesse. Fruit de mon infidélité, cette grossesse n’était pas une bonne nouvelle.Ben, cependant, était heureux. Il disait qu’il voulait qu’on fasse vite nos enfants pour mieux les éduquer.Vu l’enthousiasme de Ben, j’ai préféré garder cette grossesse et lui en attribuer la paternité. J’en ai souffert et peu à peu, je suis arrivée à me convaincre que ma grossesse était de lui. J’ai accouché d’un garçon. Ben était un Papa comblé. Il lui a donné le prénom de son oncle et à la maison nous l’appelions junior. Pour lui, Dieu lui avait donné une fille et un garçon. C’était une grâce. Tout allait bien jusqu’à ce que Ben décide d’aller s’installer aux Etats-Unis.

 

A cause de la crise politico-sociale que notre pays avait connue, l’entreprise pour laquelle Ben travaillait avait décidé de fermer sa succursale d’Abidjan. Ben était obligé d’aller se chercher aux Etats-Unis où il connaissait déjà le terrain. Quatre ans après s’être installé là bas, Ben a souhaité que nous le rejoignions là-bas, les enfants et moi.

 

Pendant tout le temps passé loin de nous, nous ne manquions de rien. Chaque fin de mois, il nous expédiait de l’argent. Fatou avait maintenant sept ans et Junior six ans. Ben souhaitait maintenant qu’il était devenu citoyen américain, qu’on le rejoigne aux Etats-Unis. Lorsqu’il m’a annoncé cette nouvelle, j’étais triste car j’imaginais déjà comment mes amants allaient me manquer. Ben avait entrepris les démarches pour notre départ et il fallait juste faire un test ADN pour prouver que les enfants étaient bien du demandeur de visa qu’était Ben. C’était facile comme procédure car les Etats-Unis étaient plutôt favorable au regroupement familial. Le problème est que les tests ADN n’étaient pas faits ici, mais aux Etats-Unis.Les prélèvements se font dans quelques cliniques agrées qui les acheminent aux Etats-Unis pour les analyses. Même les kits pour effectuer les prélèvements venaient des Etats-Unis. C’est donc un contrôle très strict qui s’effectuait avant la délivrance du visa. Après les explications de Ben, mon cœur s’est mis à battre très fort. Comment j’allais pouvoir camoufler le secret que je gardais depuis si longtemps ? Je revoyais le film de ma vie se dérouler devant mes yeux et ma chute lorsque Ben saurait la vérité. Je ne voulais plus y aller.Ben ne comprenait plus rien. Je n’allais pas au rendez-vous de l’Ambassade,de peur qu’on ne découvre mon secret. Je paniquais tellement que Ben a senti que quelque chose n’allait pas.Il a donc décidé de venir lui-même car mes arguments ne le convainquaient plus. Jamais il n’accepterait de me garder s’il venait à découvrir que Junior n’était pas son fils.J’ai longuement réfléchi, j’ai même demandé aux médecins de ces cliniques de me venir en aide en falsifiant les résultats.Ils m’on dit que ce n’était pas possible puisque les tests n’étaient pas faits ici. J’ai tout fait, même essayé de les séduire, mais apparemment c’était perdu d’avance.Je suis maintenant à deux pas de perdre mon mari et mes enfants pour n’avoir pas su me contenter du mari que Dieu m’a donné et l’apprécier à sa juste valeur. Les tests n’ont pas encore été faits, mais je vous assure que j’ai le dos au mur. Mon mari soupçonne un tas de choses et n’arrête jamais de me poser des questions. Il est repartit aux Etats-Unis et je lui ai promis de respecter les procédures dès que le processus reprendra. En attendant cela, je ne sais quoi faire…

 

Pour réagir ou envoyer votre histoire, une seule adresse : journal_leflambeau@yahoo.fr

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